Date de sortie : 20 mars 2013 · Durée : 140 min · Liste : Film 2013
| Impression globale | 7.6 |
| Histoire/scénario | 7.6 |
| Acteurs | 8.4 |
Synopsis : Un cascadeur braque des banques pour subvenir aux besoins de sa femme et de son fils. Un ancien policier devenu politicien se lance alors sur ses traces.
Réalisateurs : Derek Cianfrance · Casting : Ryan Gosling (Luke), Eva Mendes (Romina), Bradley Cooper (Avery Cross), Rose Byrne (Jennifer), Dane DeHaan (Jason), Ray Liotta (Deluca), Bruce Greenwood (Bill Killcullen)
Pas un long billet sur celui-ci, car je ne sais pas trop comment expliquer mon ressenti :
- une interpretation des acteurs magnifique. Ne pas se méprendre sur un point : ce n'est NULLEMENT un Drive. Ryan Goslin incarne un personnage totalement différent. Et il l"interprète bien, ce rôle d'un homme qui, si pour faire la seule chose bien qui compte pour lui, doit ouvrir les portes de l'enfer, le fera, quel qu'en soit le prix.
Bradley Cooper est aussi phénoménal, tant son personnage évolue au fil du récit pour au final quasiment interpréter deux personnages différend, et pourtant portant bien le même nom (sans en dire plus, pour ceux qui ont vu le film ...). Le reste du casting s'en sort très très bien aussi.
- une histoire somme toute assez belle, sur l'héritage générationnel, qu'il soit substantiel ou comportemental.
Et pourtant, je ne me suis pas passionner pour le film, peut être trop de pathos, trop vouloir tirer sur le coté mouchoir, je ne sais pas. Je n'en suis pas ressorti totalement satisfait, et ce malgré les bons points cités au dessus. Je n'ai tout simplement pas accroché comme il se doit. Sans raison logique ou autre. Juste histoire de feeling.
je m'aperçois que j'ai peut-être été un peu sévère quant à mon impression globale. je remets quelques étoiles.
Par contre, je trouve l’interprétation de Cooper aussi remarquable que celle de Gosslin, tant on a l'impression d'avoir deux personnages différends (la scène chez la psychologue est remarquable, puis après le bond dans le temps, on se demande si c'est bien la même personne au final ...)
Alors c'est vrai que la 3eme partie est moins passionnante que els deux première, mais c'est réellement par le jeu de Cooper à l'intérieur de celle-ci que l'on s'aperçoit réellement des certains conséquences que le passé a pu apporter. (de mon avis hein)
je remonte donc un peu la note
C’est au monstre cinématographique Drive, de Nicolas Winding Refn, que l’on est tenté d’assimiler The Place Beyond The Pines, dernière production du réalisateur de Blue Valentine. L’acteur troque sa voiture pour une moto, se teint les cheveux et se couvre de tatouages, mais reste le même intérieurement, calme, posé, mais capable du pire. Un joli tableau référence qui trahira sa face recto l’heure passée, les codes établis jusque-là disparaissant et laissant place à un tout autre registre. La comparaison d’avec Drive s’estompe alors, ce qui marque réellement le tournant entrepris par Cianfrance.
Clairement découpé en trois parties, c’est à la première que l’on s’identifie le mieux. En effet, elle se montre plus aboutie, plus intéressante, en partie pour son analyse de Luke Glanton, le personnage de Ryan Gosling. Remarquablement interprété, cet homme qui ère sans but dans la vie va basculer dans l’illégalité pour subvenir aux besoins de sa famille. Une rupture nette, qui rime avec émotion, marque le pas, lorsque le père rencontre le fils, le porte, et réalise qu’il a beaucoup à rattraper. Une émotion d’autant plus efficace qu’elle parvient à insuffler le même état d’esprit chez son spectateur. En outre, c’est avant tout la combinaison entre sa mise en scène simpliste mais révélatrice d’un grand talent et le jeu d’acteur d’un Gosling survolté qui constitue une accroche sérieuse au métrage, sans pour autant basculer dans la facilité.
La seconde partie, elle, arrive très brusquement, sans prévenir, et tire sa force de sa capacité à surprendre. Non seulement, elle coupe court avec les images précédentes, mais bascule dans un récit moins intéressant où Bradley Cooper essaye de faire dans la mélancolie. Un acte point faible qui retranscrit des valeurs déjà évoquées dans de nombreux autres films. Certes, le lien qui la raccroche à la précédente n’est pas vide de sens, il s’agit uniquement d’une continuité scénaristique, où l’on s’approche davantage d’un film traditionnel qu’événementiel. Une partie également trop longue qui fait remarquer l’absence d’une bande-son à la hauteur des images diffusées.
La dernière partie fait office de pont entre les deux premières, elle unifie les personnages et donne tout son sens à la réalisation de Derek Cianfrance. Dane DeHaan, qui commence à se faire un nom après Chronicle, a la lourde tâche de faire aussi bien que Gosling. Le résultat n’est d’ailleurs pas malheureux ; il s’en sort très bien. Cet acte final, l’épilogue comme l’appellent certains, est un hommage aux rapports père / fils, une volonté de réunir le passé et l’avenir et d’en faire un mix où chacun regagne sa place, apprend de lui-même et s’autorise un nouveau départ.
Pour résumer, The Place Beyond The Pines n’est donc nullement une copie de Drive, mais avant tout le récit de deux générations que tout oppose mais que tout réunira. A travers une introspection des plus réussies, en partie pour son univers riche de sens, ses beaux costumes et ses valeurs manichéennes, il aura suffi de deux heures vingt pour (presque) retrouver le plaisir que l’on avait connu devant Drive.
lecinephiledusamedi.over-blog.com
Il est de ces films où il n'est pas nécessaire de tergiverser dans un long discours les images parlent d'elles-mêmes ... A travers une réalisation astucieuse et bien pensée nous avons une histoire qui prend toute sa dimension et sa force jusqu'à la dernière image ... Les acteurs sont géniaux, ne vous fiez pas à l'esprit Drive, c'est pas ca même si il y a un trait caractère qui y ressemble, et puis après tout Gosling arrive à dépeindre ce genre de perso à merveille alors pourquoi lui en vouloir de continuer à s'exercer dans ce style, DeNiro et Al Pacino n'ont-il pas fait de même de leur renommer à travers leur personnage récurant de gangster ou de flic ... Bref à cet aparté, le point faible du film et qui et très dommage quand on voit la B.A c'est la bande son qui aurait donner encore plus d'impacte aux images et aux mots et qui manque cruellement ... Sinon à voir car trop rentrer dans la critique c'est trop rentrer dans le film auquel il faut laisser toutes les surprises ... Je dirais juste que c'est de manière habile qu'on traite de la nature humaine, des choix qui changent nos vies ou qui ont un impacte sur celles des autres, et l'héritage. Bouleversant mais pas poignant comme je l'espérais ...
« The place beyond the pines » est une saga en trois actes dans laquelle deux générations de pères et de fils s’entremêlent.
On aurait pu s’attendre à une simple confrontation entre un braqueur souhaitant mettre avant tout sa famille à l’abri et un flic idéaliste et ambitieux, mais le metteur en scène a préféré développer les multiples conséquences des actes sur la vie des hommes, qu’ils soient pères ou fils. Parce qu’au fond, c’est bien de cela qu’il s’agit : la répercussion de nos actes sur nos vies, celles de notre entourage, de notre descendance. Et dans ce long métrage, les pères paient un lourd tribut en perdant d’une manière ou d’une autre leur famille respective tandis que les fils, victimes malgré eux des conséquences liées aux mauvaises décisions de leurs pères, se rencontrent à leur tour pour se défaire violemment de l’héritage paternel.
Et c’est sur une note optimiste que le film prend fin où les fils ont fait la paix avec eux-mêmes, leurs pères et surtout le passé.
Good one !
«The place beyond the pines» est une histoire en trois actes dans laquelle deux générations de pères et de fils s’entremêlent.
On aurait pu s’attendre à une simple confrontation entre un braqueur souhaitant mettre avant tout sa famille à l’abri et un flic idéaliste et ambitieux, mais le metteur en scène a préféré développer les multiples conséquences des actes sur la vie des hommes, qu’ils soient pères ou fils. Parce qu’au fond, c’est bien de cela qu’il s’agit : la répercussion de nos actes sur nos vies, celles de notre entourage, de notre descendance. Et dans ce long métrage, les pères paient un lourd tribut en perdant d’une manière ou d’une autre leur famille respective tandis que les fils, victimes malgré eux des conséquences liées aux mauvaises décisions de leurs pères, se rencontrent à leur tour pour se défaire violemment de l’héritage paternel.
Et c’est sur une note optimiste que le film prend fin où les fils ont fait la paix avec eux-mêmes, leurs pères et surtout le passé.
bien mais un peu long ,en revanche acteur géniaux.... 11/20
Fan de Blue Valentine, ce The Place Beyond the Pines est presque tout autant excellent. Un film qui s’essouffle légèrement tout de même.
J'attends avec impatience le prochain de Cianfrance "Une vie entre deux océans" avec Fassbender et rachel Weisz.