Date de sortie : 05 octobre 2016 · Durée : 89 min · Liste : Film 2016
Impression globale | 6.0 |
Histoire/scénario | 5.4 |
Acteurs | 6.2 |
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Synopsis : Trois adolescents planifient un braquage. Leur objectif : dérober la fortune d'un aveugle. Mais une fois sur place, rien ne se passe comme prévu...
Réalisateurs : Fede Alvarez · Casting : Dylan Minnette, Jane Levy, Daniel Zovatto, Sergej Onopko, Stephen Lang, Emma Bercovici, Christian Zagia, Franciska Töröcsik, Katia Bokor, Olivia Gillies
Quelqu'un l'a vu ? Ça vaut le coup?
Pour te répondre, il est à ranger dans la catégorie "film d'horreur qu'on attendait trop mais qui se sont révélés être tout pourri", donc il est aux côtés d'Unfriended (même si c'était original et y avait des idées, ça reste un navet) ou encore aux côtés de The Lazarus Effect
Histoire nul et sans intérêt. Un ami l'a adoré tandis que je passais mon temps à me poser desquestions "Et pourquoi çi et pourquoi ça" "Comment un aveugle, même avec ses sens surdéveloppés, peut-il être capable de faire ça"etc.... Ne serait-ce que pour taper le code aussi vite (no spoil, je parle pas des circonstances).
Ne vous attendez pas à un film d'horreur, y a qu'un screamer, c'est plus un film à suspens inutile où des ados/pré-adultes ne prennent que de mauvaises décisions. En bref, ce film est à éviter.
Le seul point positif reste l'explication originale et intéressante vers la fin mais c'est le seul point positiif du film xD
Et Stephen Lang (en correction automatique Tablet ça donne Languedoc au lieu de lang, allez comprendre ^^) efficace tout de même ?
C'est le seul qui joue bien dans le film. Même Dylan Minnette que j'ai déjà vu dans pleins de séries tv ou encore Chair de Poule plus récemment,
c'est le seul ado qui dit des choses justes mais qui fait quand même n'importe quoi, c'est à n'y rien comprendre, mais comme les trois gosses, il joue pas super bien|/spoiler]
Pas mal du tout !
Il faut prendre ce film comme ce qu'il est, pas de grandes prétentions mais efficace. Le point fort est la photographie, il y a un visuel incroyable avec des plans vraiment cools ! Le suspense est au rendez vous et les silences font peur. Les acteurs jouent le jeu pour un film de ce genre.
La jeunesse d’aujourd’hui ne vaut plus un kopeck. Trouver un boulot étant devenu has been, il est malgré tout nécessaire – pour quitter le foyer familial – de se faire de l’oseille. Il faut trouver des solutions. Être inventif. Sans trop se fouler non plus, c’est pas le but. C’est donc dans cet élan d’ingéniosité que trois blaireaux ont réussi à dégoter le plan ultime.
Comme la Française des Jeux mettait trop de temps à leur filer de l’argent, ils ont décidé de faire ce qu’ils font le mieux : cambrioler des baraques. Sauf que cette fois, c’est THE coup facile ! Un quartier totalement inhabité, une dernière maison sur la gauche (ou droite, on a jamais vraiment su), une montagne de pognon à l’arrivée, et cerise sur le gâteau : le propriétaire est célibataire et surtout aveugle ! « Jackpot » qui se sont dis les trois loulous de la cambriole ! A ce niveau-là, c’est carrément ez (prononcé « easy ») ! Seulement, ils n’avaient pas cramé deux choses primordiales dans leur délire.
Premier élément : le mec qui veulent braqué n’est pas Gilbert Montagné (Gilbert, si tu nous lis, respect à toi !). Non, le mec, c’est le genre de gars au passé violent, puisqu’il a chatouiller du Na’vi pour James Cameron dans Avatar. Autant dire que c’est pas un tout doux le bonhomme. Aveugle ou pas, il sait où se trouve ses fenêtres, sa cave, mais aussi ta tête. Car une fois qu’il t’a chopé l’engin, t’es parti pour ressembler à Elephant Man.
Deuxième point, et non des moindres, les trois diplômés de la connerie ont juste zappé qu’ils se trouvaient dans un film de Fede Alvarez, celui qui s’est frotté (avec réussite) au remake d’Evil Dead à coup de cutter tranchant et hectolitres de sang. Là encore, le réalisateur se moque de savoir si t’es désolé ou pas. Si tu veux t’en sortir, soit tu te démerdes à trouver une issue (dans ce 100m² tu dois en avoir 27, normal !) soit tu payes ta shnek (mais on te prête Bob Dildo, c’est plus classe).
Donc avec ces deux arguments, tu sais d’emblée que c’est pas une bonne idée de faire une visite des lieux à deux heures du mat’. Et forcément, ce qui devait arriver arriva. Dès l’instant où les pauvres âmes pénètrent l’antre de l’Andrea Bocelli gonflé au Liam Neeson – aidé par un plan séquence ultra bien foutu où un morceau de verre, une cloche, un marteau et un flingue te donne des indices sur le carnage qui va suivre -, on sait que la messe est dite.
Don’t breathe n’a pas de grosse surprise en soi. Il déroule son récit creux efficacement (on ne lui en demandait pas forcément plus), les scènes de tension accrochent suffisamment pour s’intéresser au sort des personnages, et la dernière partie, légèrement grand-guignolesque, amène une fin à un peu trop classique. Dommage également que les éléments montrés dans le plan séquence soient utilisés avec si peu d’inventivité.
Cependant, le film parvient à être très convenable grâce au charisme de Stephen Lang, qui inspire la crainte même quand il ne fait qu’éteindre sa télé, et au savoir-faire de Fede Alvarez, qui fournit son lot de séquences percutantes. Qu’il manie sa caméra dans des endroits exigus, qu’il propose tout un moment angoissant dans l’obscurité totale, qu’il s’éclate à remaker Cujo, ou encore qu’il fasse évoluer son personnage féminin (convaincante Jane Levy) de façon intéressante, Alvarez maîtrise toutes ses compétences pour un spectacle oppressant à souhait.
Ah, et au passage, ne vous fiez pas au titre français. La maison des ténèbres ne correspond à rien, si ce n’est que oui, c’est bien une maison, et oui il fait souvent noir. Au-delà de ça, ce n’est absolument pas un film de terreur, d’horreur ou surnaturel comme on a essayé de nous le vendre.
POUR LES FLEMMARDS : Trois victimes, un papy bourrin, du cassage de dents : c’est sans surprise, mais c’est franchement efficace, grâce à la réalisation de Fede Alvarez et à l’implacable Stephen Lang.
>> https://lecinedesflemmards.com/2016/11/18/critique-dont-breathe-la-maison-des-tenebres/
Efficace. Une tension palpable alors que le cambriolage vire au cache cache entre 3 voleurs futurs cobayes et le psycho Stephen Lang. L'acteur charismatique bouffe l'écran, flippant et doté d'une poigne d'enfer. Le John Connor de T2 avait l'astuce pour trouver l'argent facile mais nos 3.....rectification, 2 à présent, ne bénéficient pas de la même étoile protectrice. Dans n'importe quel film d'horreur on aurait eu droit à une dizaine de volontaires à durée de vie très limité mais là non, juste 3 sur la ligne de départ. C'est un atout. L'intérêt du film porte moins sur l'alignement de cadavres que sur une menace incarnée par un prédateur qui défend plus que son territoire. On est bien loin de la simple victime qui cherche à se défendre. Nous somme dans un huit clos baigné dans l'obscurité où il était pourtant possible de peter un carreau pour s'enfuir les cheveux au vent ou de faire pleuvoir du mobilier sur la tête d'un aveugle dont il vaut mieux se tenir à distance au final, hein, franch'ment...ainsi que de son chien à la présence dissuasive préposé au rôle de Cerbère......j'avais oublié ce détail. ^^. Voilà, un film simple et honnête, quelques défauts ou grosses facilités mais rien qui ne nuise réellement à l'ensemble. La fin de l'histoire assez classique sonne tout de même comme un sketch qui n'aurait pas une chute à la hauteur du reste. Un film à voir rien que pour Stephen Lang ( je lui mets 7, les autres acteurs je m'en fous un peu) et une immersion tout de même assez convaincante.