Date de sortie : 01 octobre 2014 · Durée : 123 min · Liste : Film 2014
Impression globale | 6.8 |
Histoire/scénario | 7.0 |
Acteurs | 7.4 |
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Synopsis : Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier…
Réalisateurs : Alexandre Aja · Casting : Daniel Radcliffe (Ig Perrish), Juno Temple (Merrin Williams), Heather Graham, Max Minghella (Lee Tourneau), David Morse
Film plutôt bizarre (d'ou lui viennent ces cornes?, pourquoi? c'est pas franchement le mauvais bougre) en plus, que je sache le diable ne cherche pas la justice, au contraire il ne sème que le KO, enfin je trouve qu'il ne tient pas vraiment la route( avis très perso comme d’hab.)
comme les zombies dans walking Dead, les extra terrestres de indépendance Day ou les odeurs de flatulences dans un ascenseur, on ne comprend pas toujours d'ou viennent certains éléments, mais l'important n'est pas là. il ne faut jamais commencer un film ou une série en sachant qu'il y a un élément fantastique et de se dire qu'on va en connaître les origines (car si ce n'est pas le cas, on se retrouve déçu, donc pour ne pas être déçu : ne jamais chercher plus que ce que la bande annonce nous montre, comme ça, pas d'attente sur le reste).
Énorme surprise ! Je ne m'attendais vraiment pas à cela en allant le voir, (Ok le mec c'est Harry Potter et il à des cornes... Mais quoi ?) enfin de compte il s'avère que l'histoire est beaucoup plus pousser, l'intrigue bien ficeler (même si ont découvre "le méchant" TROP rapidement), les acteurs - surtout Radcliffe qui m'a étonnement surpris ! Les décors, les acteurs, et les maquillage sont soignés et il a certains moment qui pourrait s'avéré culte !
Malgré tout le film n'est pas indispensable, mais il vaut le détours !
Ig Perrish (Daniel Radcliffe) est accusé d’avoir tué la femme qu’il aimait éperdument, Merrin (Juno Temple). Totalement désemparé et harcelé par les journalistes, Ig essaye malgré tout de survivre. C’est alors qu’un beau matin, après une bonne cuite, il lui pousse des cornes sur la tête. Peu à peu, il va se découvrir un don : celui de faire avouer toutes les personnes se trouvant autour de lui les secrets les plus terribles et incongrus qu’ils gardent en eux.
– "Mouais… C’est Harry Potter avec des cornes de toute façon…" Tais-toi, blaireau. Harry Potter n’est plus. Depuis trois ans, Daniel Radcliffe a prouvé qu’il prenait des risques, bifurquait vers d’autres styles, tout aussi différent, pour casser son image qui, hélas, le poursuit encore. Entre un père veuf déprimé dans le très bon La Dame en noir, poète homosexuel dans Kill your darlings, ou maintenant jeune transi amoureux réclamant vengeance dans Horns, Daniel Radcliffe est en train de se forger une belle petite carrière post-magicien binoclard.
Et quand on voit sa prestation dans ce nouveau film comique/horrifique/romantique, on ne peut qu’approuver ses choix. C’est dur à admettre, surtout pour nous qui n’apprécions pas du tout son jeu (il est quand même sacrément mauvais dans Harry Potter), mais on ne peut que s’incliner devant son travail ici. On arrive à trouver quelques passages bien marquants où le bonhomme nous a franchement convaincu (la "dispute" dans le Diner par exemple).
Bien entendu, derrière cette bonne prestation, on a le savoir-faire indéniable d’un homme : Alexandre Aja. La caméra du réalisateur de La colline a des yeux sait magistralement mettre ses acteurs en valeur. Qu’il s’agisse de Radcliffe comme de Juno Temple (Killer Joe, The Dark Knight Rises), Aja les rend tout bonnement sublime. La photographie est magnifique et les plans impeccables.
Seulement, là où le metteur en scène maîtrise parfaitement le visuel de son film, il n’en pas de même pour le rythme. Car Horns s’avère être très réussi à certains moments, et carrément barbants à d’autres. La faute à quelques flash-back futiles, ou trop long, et à une tension proche de zéro. Parfois, la sauce prend, ça monte, on attend la suite avec un petit sourire béat, mais le soufflé retombe, plombé par des dialogues sans grand intérêt ou, encore une fois, qui s’étirent inutilement.
Alors qu’il y avait matière à faire quelque chose de bien plus poussé, car cette idée farfelue mais tout bonnement excellente qui sert de base au film, pourrait impliquer de grandes choses. Malheureusement, elle n’est pas parfaitement exploitée. Si l’aveu de certains secrets font rire aux éclats, d’autres auraient eu le mérite d’être bien plus extravagant, voir extrême. Horns ne va pas assez loin dans son délire, comme si Alexandre Aja ne savait pas à quel genre se cantonner : film d’enquête policière mais pas trop, romantique et lyrique sans trop en faire, comique en restant sobre…
Du coup, des moments sont très frustrants, à l’image de son acte final grand-guignolesque. L’idée est tout bonnement énorme (même si on la voit arriver à dix kilomètres), mais hélas gâchée par un on ne sait quoi qui freine le réalisateur à partir totalement en vrille. S’il avait rendu sa fin plus ravagée, plus tordue, et qu’il avait pris son pied à foutre un vrai bordel dans le récit, on aurait sûrement filé un meilleur note à ce film néanmoins très réussi.
Et, juste en passant, si Horns devient une franchise avec cette idée finale, on sera les premiers à être dans la salle.
POUR LES FLEMMARDS : Entre une beauté visuelle indéniable, un final inouï et un Radcliffe surprenant, voir même remarquable, Alexandre Aja nous frustre souvent en retenant ses coups dans tous les domaines.
http://lecinedesflemmards.com/2014/10/08/critique-horns/
Une très agréable surprise dans le sens où la bande annonce a su garder du mystère par rapport au reste du film, ce n'était pas une de ses BA où on voit à peu près toutes les scènes qu'on verra dans le film...
c'était très sympa, original et vraiment fun sous certains aspects. Daniel radcliffe joue très bien, et c'est un rôle qui pour moi, le fait définitivement passer de "Harry Potter" à "Acteur" dans le sens où je l'appellerais Daniel à la place de Harry à partir de Maintenant...
Merci M. Aja ! ça c'est ce que j'appelle un film un temps sois peu original !
SPOILERS : (malgré la fin Happy Passe-partout, une BAD end dans l'édition BluRay Collector ?!)
Il y a longtemps que l'on n'avait vu Alexandre Aja trôner en salles obscures, après un Piranha 3D relativement mauvais. Avec Horns, c'est chose faite. Le métrage, qui annonce rapidement la couleur à l'aide de taglines éclectiques et de teasers tout autant barges que lui, constitue un bon divertissement de premier abord, à prendre au second degré tant sa capacité d'auto-dérision se veut claire et osée. Daniel Radcliffe, qui commence à prendre de l'âge, se montre plus apte à endosser un nouvel rôle que dans La Dame en Noir, même si certains passages le montrent encore sous un jour immature. Déjanté à souhait, ce film qui vaudra surtout pour sa dynamique "vengeuse" et vicieuse ne laissera, soyons clair, pas insensible.