Rien n’est encore décidé concernant l’avenir de « Superman » étant donné que chez Warner Bros, les débats continuent au sujet de la direction de la franchise.
En effet, beaucoup d’encre a coulé depuis la semaine dernière avec Warners et DC qui ont toujours des divergences par rapport au développement des propriétés de leur super-héros.
« Batman », lui, ne craint rien en demeurant en forte progression entre les mains de Chris Nolan. « Batman Begins » reste un modèle pour les préludes des deux super-héros et constitue une réinitialisation réussie d’une franchise, tandis que la suite de « The Dark Knight » est un film que tout le monde veut égaler, ayant été un énorme succès aussi bien sur le plan commercial que vis-à-vis de la critique.
La réussite était telle qu’elle a illuminé d’autres projets comme « Wonder Woman », « Green Lantern », « Flash » ou encore « Justice League ». « Nous allons faire un film sur la Ligue des Justiciers, que ce soit maintenant ou dans 10 ans » a juré un responsable chez DC. « Mais nous n’allons pas le faire avant que ce soit parfait » ajoute-t-il. Malgré les rumeurs non-fondées que le projet n’est pas mort, au studio, on ne semble pas grandement s’affairer !
Un projet qui n’est pas mort techniquement, mais qui n’est pas pour autant hors de danger, c’est la suite de « Superman Returns » (2006). Le film de Bryan Singer a suscité des réactions mitigées et n’a pas spécialement brillé au box office. On parle toujours d’une suite, mais la question était plutôt quelle forme cela prendra. Aucun scénariste ne travaille actuellement sur le projet, parce que le studio ne sait pas ce qu’il veut : réaliser une suite ou faire un remake, comme avec « L’incroyable Hulk » ?
« Au studio, c’est un priorité de trouver la bonne direction et si Bryan Singer veut bien le faire, tant mieux, mais s’il s’y met, il ne va peut-être pas rester sur le projet… Il serait peut-être mieux de repartir à zéro », commentent des sources du studio.
Malgré les reports, dont les raisons paraissent raisonnables, le studio prend son temps pour développer les droits de propriétés et se soucie plus de leur qualité que de trouver une date spécifique.