Stephen King écrit Guns, un pamphlet contre les armes automatiques

prend le risque de s’attirer les foudres de la NRA en venant de publier un pamphlet contre la libre circulation des armes à feu automatiques aux Etats-Unis.

Le célèbre auteur de fiction s’est cette fois-ci mis à l’écriture d’une œuvre non-fictionnelle pour apporter sa contribution au débat sur le second amendement de la constitution des Etats-Unis, permettant à n’importe quel Américain de posséder des armes à feu. Vendredi dernier, King a ainsi publié en ligne un petit livre numérique, intitulé « », qui est depuis en tête des meilleures ventes.

possède lui-même trois armes de poing chez lui, mais appelle tous les propriétaires d’armes Américains à soutenir le bannissement des armes automatiques et semi-automatiques, suite à la tragédie de la fusillade de l’école élémentaire Sandy Hook qui avait causé 26 morts, dont 20 enfants.

King déclare : « Les armes autos et semis-autos sont des armes de destruction massive. Quand des fous veulent faire la guerre aux gens non armés et non préparés, ce sont les armes qu’ils utilisent. » King argumente également que 60% des homicides par armes à feu ont décliné en Australie après l’imposition de lois plus strictes sur le contrôle des armes, alors que 80 personnes meurent chaque jour de blessures par balles aux Etats-Unis. Il ajoute : « Beaucoup d’avocats des armes s’accrochent à leurs armes semi-automatiques de la même manière qu’Amy Winehouse et Michael Jackson se sont accrochés à la m*rde qui les a tués. »

Il parle également de la culture de la violence reprochée aux Etats-Unis : « Affirmer que la culture de la violence de l'Amérique est responsable des fusillades dans les écoles équivaut, pour les vendeurs de tabac, à dire que la pollution de l'air est la principale cause du cancer du poumon. »

Il faut rappeler que le premier roman de , « Rage » de 1977, publié sous le pseudonyme Richard Bachman, parlait d’un élève qui amène une arme à l'école, tue son professeur et prend sa classe en otage. Plusieurs faits divers de fusillade dans des écoles dans les années qui suivirent auraient été liés à ce roman. En 1996 par exemple, Barry Loukaitis a tué son professeur et deux élèves à Moses Lake, en citant une phrase du roman : « Ça, ça bat l’algèbre, non ? »

Même si le romancier ne se juge pas coupable de tels incidents, il finira par retirer ce livre de la vente en 1999.

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5 commentaires

  1. Avatar fks dit :

    Merci Stephen King.. Je commencais à croire qu'aux Etats-Unis il n'y avait que des abrutis à ce sujet..

  2. Avatar dit :

    Hé ben...Une réaction censée !

  3. Avatar fsdfdsgdfgsdgdfg dit :

    Faut pas croire, y'a beaucoup de personnalités contre la libre prolifération des armes aux EU, mais peu osent effectivement l'ouvrir.

  4. Avatar Maxouzob dit :

    bien..

  5. Avatar Lord-whiteheart-Man dit :

    C'est un vrai acte responsable et courageux. La NRA a des ramifications dans tous les domaines et surtout politique. c'est la un geste courageux et qui l'honneur, de notre point de point Européen bien entendu !

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