De nombreuses images tirées de la filmographie de Nicolas Cage ont déjà été détournées en meme dans le passé, et il s’agissait généralement des personnages les plus frénétiques et les plus farfelus que l’acteur oscarisé ait incarnés. Le phénomène « meme » a ensuite pris une telle ampleur, au point d’inquiéter l’acteur sur la répercussion que cela pourrait avoir sur ses films à succès, dont le dernier intitulé « Mandy »:
« Cela a été baptisé ‘’Cage Rage’’ et c’est frustrant. Je suis certain que c’est aussi frustrant pour Panos [Cosmatos, le réalisateur de ‘Mandy’], qui a réalisé un film que je considère comme une œuvre d’art lyrique, profonde et poétique. Mais le phénomène 'Cage Rage' pourrait compromettre tout le film. C'est une chose pour moi, parce que j'aime penser que je pourrais continuer à travailler avec Panos, mais Internet a un peu comme rendu un mauvais service au film. »
L'acteur reconnait avoir un jeu d'acteur assez exagéré et le justifie ainsi :
« Regardez James Cagney dans le film 'L'enfer est à Lui'. Était-ce réaliste ? Sûrement pas. Était-ce captivant et véridique ? Oh oui. Ou encore Richard Burton dans 'La Nuit de l'iguane', ou encore Bruce Lee dans 'Opération Dragon'. La liste est encore longue pour ces vieux troubadours qui ont adopté leur propre charisme et leur style exubérant. Une grandeur, si vous voulez. Je dois être honnête. J'ai fait certains choix pour réaliser certains de mes fantasmes abstraits et ontologiques, en jouant des gens fous, ou drogués ou possédés, afin d'avoir le permis d'explorer un style de jeu Expressionniste Allemand, ou un Western Kabuki, peu importe le nom que vous voulez lui donner. »