L'actrice Mila Kunis, actuellement à l'affiche du film "Black Swan", où elle joue une ballerine rivale du personnage de Natalie Portman, fait actuellement la une du magazine W. Elle y pose mystérieuse toute en plume et transparence.
Dans une interview, l’actrice évoque son passé et son rôle dans le film.
A propos de ses origines ukrainiennes et son arrivée aux Etats-Unis : « J’avais sept ans et demi quand ma famille est venue aux Etats-Unis. Nous sommes venus directement à Los Angeles. La première chose que je me rappelle à propos des Etats-Unis était un homme noir. C’était à l’ambassade américaine de Moscou, et les personnes que je connaissais jusque là étaient caucasiennes avec des cheuveux blonds, bruns et parfois roux. On ne m’avait jamais vraiment appris sur le reste. Je crois que j’ai eu peur. Et ce qui était beau dans tout cela, c’était que l’homme parlait russe. Il m’a expliqué qu’il y avait des gens dans ce monde qui sont de différentes couleurs. Comme je n’avais que sept ans, je lui ai demandé : ‘Est-ce que ça veut dire qu’il existe des gens violets dans ce monde ?’. »
A-t-elle toujours voulu être une actrice : « Non, j’ai commencé à faire l’actrice quand j’avais neuf ans comme un passe-temps, parce que c’était marrant, et ça me permettait de m’évader de l’école. La première chose que j’ai faite, était une pub pour Barbie, et j’ai eu le droit de garder la Barbie. C’est tout ce que tout enfant aurait voulu. »
Concernant l’entrainement qu’elle a dû faire pour « Black Swan » : « Je ne danserais plus jamais ! La première fois que j’ai vu le film, je me suis dite que la performance que j’ai faite était bien car je ne comptais pas remettre ces chaussons de danse à nouveau. Je n’avais jamais dansé de ma vie. Je me suis entrainée pendant quatre mois, sept jours par semaine, cinq heures par jours. J’ai eu une pause pour mon anniversaire. J’ai perdu 10 kilos. J’ai eu un ligament froissé, une épaule disloquée, deux cicatrices dans le dos, mais ça en valait chaque minute. Mais je ne danserais plus jamais… Je m’étais dite que comme je portais déjà des talons, je pourais le faire, mais j’ai eu tort. Les talons de Louboutin sont inconfortables, mais j’ai crié la première fois que j’ai porté des chaussons de danse. »