L'acteur Marlon Wayans affirme que le monde a besoin de films comme sa comédie "FBI : Fausses blondes infiltrées", sortie en 2004, et s'oppose à l'impact du politiquement correct sur la comédie.
Dans ce film, Marlon et son frère Shawn Wayans campaient des agents du FBI qui se font passer pour des femmes caucasiennes afin de résoudre une affaire d'enlèvement. Malgré de mauvaises critiques, la comédie a rapporté 113,1 millions de dollars de recettes au box-office pour un budget de 37 millions.
Lors d'une interview accordée à Buzzfeed, l’interviewer a demandé à Marlon Wayans si un film comme "FBI : Fausses blondes infiltrées" pouvait encore "prospérer" à notre époque et ne pas tomber dans la "cancel culture". Il affirme qu'il n'arrêtera pas de faire des films qui font rire et qu'il ne changera pas son style de comédie pour apaiser la "génération actuelle" : "Je pense qu'elles [les comédies comme 'FBI : Fausses blondes infiltrées'] sont nécessaires. Je ne sais pas sur quelle planète nous sommes, où l'on pense que les gens n'ont pas besoin de rire, et que les gens doivent être censurés et s’effacer. Si une blague doit m’amener à m’effacer, merci de me faire cette faveur. C'est triste que la société en soit arrivée à ce point où on ne peut plus rire. Je n'écoute pas cette foutue génération.
Je n'écoute pas ces gens : Ces gens effrayés, ces cadres effrayés. Vous faites tous ce que vous voulez faire ? Super. Je vais continuer à raconter mes blagues comme je les raconte. Et si vous voulez faire de l'argent, montez à bord. Et si non, je trouverai un moyen de le faire moi-même. Je connais mon public. Mon public vient à mes spectacles tous les week-ends et il repart en se sentant bien et en riant. Une chose à retenir au sujet des Wayans, c'est que nous avons toujours raconté la pire blague de la meilleure façon."
Précédemment, Marlon Wayans a produit la comédie familiale classée PG "The Curse of Bridge Hollow" pour Netflix, qui est sortie sur la plateforme de streaming vendredi dernier. Il y a également joué le rôle principal.
