Ben le soucis 1er, c'est que la comparaison entre les deux versions est inévitable. Surtout avec si peu d'années l'un et l'autre. Bien sur que l'on va retrouver des éléments récurrents dans l'un et dans l'autre, je suis complètement d'accord.
Comme par exemple la mort de l'oncle Ben, pourtant deux manières différentes d'aborder une même scène, l'une et l'autre ne sont pas comparables.
Effectivement Willem Dafoe aurait put la jouer différemment aussi, seulement, lui n'avait pas un précédent Spider-man fait par un autre réal à peine dix ans avant...
Sam Raimi par le côté bestial et animal l'a traité de trois manières différentes avec trois films (et ne viens pas avec "ouais ben y restait pas grand chose à Webb si Raimi a tellement mise en scène cela, tut, tut,tut. D'autres façons peuvent être explorer).
Le 1er avec Willem et son double jeu (après t'accroches ou pas c'est autre chose).
Le 2ème avec James Franco à partir du 2ème et la voix de son père en écho.
et le 3ème avec Peter Parker (et ça se limite pas qu'à la mèche et la danse, le film est certes mauvais sur beaucoup de points mais Sam Raimi reste tout de même un bon réal et il y a tout de même de bonnes choses dans Spidey 3, c'est pas non plus un navet, là je m'adresse à tous ce qui crachent sur ce film comme si il était une insulte au cinéma !)
Dans chacun des trois exemples, une dualité est joué de trois manières différentes avec trois mise en scène différentes. Et tu les as compris non ?
Les gosses aussi le comprennent. Du moins j'ai l'impression.
Ce que moi perso, je reproche à Webb et à sa mise en scène concernant la combat bestialité/humanité ou l'acteur, c'est de s'être trop calqué justement sur le jeu de Willem Dafoe dans le 1er Spider-man.
Justement, Connors parle à quelqu'un d'autre, c'est trop facile et ça été déjà fait, non pas dans un film, mais dans le Spider-man fait 12/13 ans avant. De plus, si mes souvenirs sont bon, le Lézard n'a pas une dualité aussi prononcé. Du moins il n'y a pas de tel confrontation, il n'y a pas de véritables dialogues entre sa personnalité humaine et animale dans le comics ou le dessin animé.
Je demande pas des trésors d'ingéniosité juste de varier quoi ! Et il y a de quoi faire.
"Robocop" est excellent exemple aussi de traiter de même histoire de deux manières différentes.