Le premier, L'histoire dans son ensemble reste assez intéressante puisque le personnage est en soi assez intéressant pour faire l'objet de plusieurs films (suites ou remakes). Même si l’œuvre dure 136 minutes, elle n'a que très peu de temps mort et réussit à rester intrigante jusqu'à la fin (prévisible). Peut-être, par contre, que les scénaristes auraient pu s'évertuer à être plus originaux quant à l'enchaînement de certaines situations. Le Lézard découvre, par exemple, qui se cache derrière le masque de Spider-Man à cause d'une étiquette nominative et le super-héros est sauvé inopinément par un ouvrier qui le voit à la télé et qui décide de faire aligner les grues de la ville pour faciliter son déplacement en clamant sans grande conviction C'est le gars qui a sauvé mon garçon on parle de conjonctures tirées par les cheveux.
Dans un film comme celui-ci, on s'attend à ce que les acteurs soit excellent.....
Emma Stone est lumineuse, comme à son habitude, mais son personnage de Gwen Stacy s'avère par contre plutôt ennuyeux. On tente de nous montrer son entêtement et son intelligence, mais on ne lui laisse pas suffisamment de temps à l'écran pour vraiment s'y attacher et l'apprécier. Quant à Andrew Garfield, il donne une performance acceptable, mais ne détrône pas celle de Maguire. Il nous présente un protagoniste plus dégourdi, d'emblée plus téméraire, mais pourtant pas plus intéressant.
The Amazing Spider-Man laisse perplexe. Ce n'est pas une réussite, ce n'est pas un échec non plus, c'est plutôt une tentative désespérée et transparente de ne pas abandonner une vache à lait si lucrative (la dernière franchise a récolté plus d'un milliard $ en Amérique du Nord) et si aimée du public. Reste à voir si les millions de spectateurs suivront les extravagances de Sony de relancer une franchise à peine défraîchie... Pour ce seconde opus The Amazing Spider-Man 2 !