En fait l'univers d'Iron Fist etc. faisait vraiment beaucoup fantasmer / Si on se réfère a la BD des années 70, il y a beaucoup de mystère et de mysticismes entretenu par les génies graphiques de l'époque. Je crois bien sûr que c'est sur cet héritage inconscient que cela vie. Mais on est en 2017 : et ca n'a plus rien à voir. Tous les secrets sont percés. Et on ne peut plus désirer par ignorance, comme l'ado qui convoiterait la plus féminine et la plus inaccessible des femmes mûres.
Je risque cette métaphore, un peu comme je me risquerais à aimer les contes de la crypte. Comme je me risquerais a fantasmer une femme diabolique, mure, et horrible. Iron Fist est devenu par erreur d'analyse, une ode a Donald Trump qui reviendrait du Tibet (du Ptit bête ! - si j'ose dire) et culturellement parlant, en France, il est impossible d'hériter d'une entreprise. Cette notion d'héritage capitalisme me débecte, car, je suis personnellement un revendicateur et il est indéniable de considérer qu'une entreprise appartient a tous ses actifs : du balayeur au patron. C'est un bien commun !
Différence culturelle donc, et ratage dès le départ. Le bon patron, qui revient d'entre les oubliés pour le bonheur des gueux : du balayeurs au Vice Président. D'ailleurs, moi, le Vice président de l'entreprise, j'en aurais fait un héros en bottant le derrière du Sdf pourris, qui viens s'octroyer le bonheur révisionniste de faire oublier toutes les réunions de C.E, ainsi que toutes les négociations des partenaires sociaux. Pendant que tous le monde se lève à 6h du matin pour bosser, lui il prends des vacances au Tibet, et en plus il vient donner des leçons à tous le monde ?
Quand à Luc Cage ? (Soupir) moi j'aimais bien le personnage de BD. Parce que il portait "populairement" la validation "de l'us" de la frustration sociale. Il lui donnait un sens par la justice, en échangeant l'espoir qui manquait à la rue et au Bronx.
Bon bref, encore une fois, les scénaristes on fait n'importe quoi au risque d'être virés. Les vendus c'est eux.