The Predator : Sterling K. Brown parle d'un film plus drôle :
- "En effet, l'idée de départ était d'en faire un film érotique. Le Predator capturait des vierges sur leurs planètes pour les chasser et les b*%$£#... On s'est finalement dit que ce n'était pas sérieux, ou alors un peu trop, je ne sais plus, on était sous l'effet du Delirium Tremens avec les gars et... bref.
Du coup, on s'est dit qu'il fallait casser un peu les codes. Et en plus y a la grèves de ces fainéants de scénaristes qui arrive, donc déjà qu'en ce moment c'est dur d'avoir un bon scénario, alors on a anticipé le truc vous voyez. On s'est dit que de toute façon ça allait être de la merde, alors on s'est dit que quitte à le foirer, autant partir sur un truc WTF... Et là, on sait plus très bien qui a balancé cette idée géniale mais dans le bouhaha général, j'ai entendu 'de l'humour dans Predator'. La révélation était la.
Vous voyez, Predator c'est une créature qui en impose et qui inspire à la fois terreur et respect. Alors on s'est dit qu'il fallait casser les codes. Intégrer des vannes avec que des side-kick rigolos, de préférence des noirs, parce que c'est rigolo un noir, et puis au moins le public est habitué à les voir mourir en premier, donc on se dit que mourir coupé en deux d'un lazer avec une bonne vanne, ça serait génial et complètement avant-gardiste. Voilà, on tente des trucs vous voyez.
On a vraiment hate de commencer l'aventure et vous présenter ce métrage".
Hors interview, le réalisateur nous a dit qu'il était honteux de présenter ce futur nanard ("mais vous croyez que ça peut être quoi à part de la merde, vous êtes cons ou quoi?!" nous a-t-il confesser), mais que pour la pension et la rudesse de la vie, il n'avait pas d'autre choix que de dire Amen. Il a terminé en nous confiant qu'il tient à ce que les fans lui pardonnent un jour pour "s'etre essuyé le cul" (-encore une fois- NDLR) avec ce personnage mythique.
