La Traversée de Paris (1956), scène dans le bistrot, Grangil ( Gabin) et Marcel (Bourvil) viennent se réfugier dans un bistrot la nuit et souhaitent boire un verre. Au bout de quelques minutes et devant l'impatience et la bétise affichée du cafetier et de sa femme, le ton finit par monter:Grangil : " Non mais regarde-moi le mignon là, avec sa face d'alcoolique et sa viande grise avec du mou partout, du mou, du mou, rien qu'du mou ! Mais tu vas pas changer d'gueule un jour, toi, non ?! Et l'autre, là la rombière, la gueule engelatinée saindoux. Trois mentons, les nichons qui déballent sur la brioche. 50 ans chacun, 100 ans pour le lot, 100 ans de conneries !"- Marcel: "Mais où est-ce qu'il va chercher tout ça ?..."

Série Blague à part: Directrice de la banque en RDV avec Nicolas Dumont : "Ecoutez, je comprends, vous êtes un artiste, comme tous les artistes vous n'aimez pas les banques..."N: "Moi ? j'adore les banques. Depuis la fermeture des bordels c'est le seul endroit où on peut se faire baiser en toute légalité."D: "Vous le prenez comme ça ? ça va être la guerre.."N, en se dirigeant vers la porte: " Ok. ça va pas être beau à voir !".D: " C'est marrant c'est c'qu'a dit le Docteur à votre mère quand elle vous a mise au monde."N: ".......rendez-vous au tribunal ! J'vous préviens, c'est un procès qui va rester dans les annales !"D: " Ah, ça...avec un trou du cul dans votre genre."N : " ............." , et ce dernier à court de répartie ou en panne d'inspiration sort et referme la porte.

En fait, ce sujet est mal placé car ce n'est ni un jeu ni un quizz. C'est avant tout un endroit pour y mettre des répliques parfois cultes mais surtout efficaces tirées de films, séries TV, sitcoms humoristiques (Mariés 2 enfants, Blague à part, Caméra Café, Kaamelott, Scènes de ménage parfois), dessins animés, etc. Pour ceux qui aiment les dialogues qui font mouche. Une des meilleures références reste celle de Michel Audiard bien évidemment. Merci aux auteurs de Blague à part, Caméra Café, Kaamelott et la petite histoire de France. Scène tirée de la sitcom bien sympathique de "La petite histoire de France" sur W9 ( modeste mais bien plus efficace que feu Peplum qui était arrivé avec ses gros sabots sur M6. Epoque : en 1695 au Château de la Croutinière, échange entre le Compte Honoré de Roche Saint-Pierre ( l'excellent François Levantal ! ) et sa femme la Comptesse Marie-Louise. Tout deux assis sur un canapé dans le salon. - Marie-Louise : "Ah c'est étonnant ça, ça sent comme à Versailles..."- Honoré de Roche St-Pierre : "Cherchez pas c'est moi. J'ai mis de la fleur d'Oranger ce matin."- M-L : "Oh, je supporte pas la fleur d'Oranger."- Honoré : " Ah oui mais je m'en suis souvenu trop tard alors j'ai mis de la Violette pour masquer."- M-L : "...snif..ah c'est ça....c'est pas...hum..."- Honoré : " Ben oui hein, c'est pourquoi Frémont m'a conseillé le musc pour atténuer."- M-L : "C'est raté."- Honoré : "Absolument. C'est pourquoi j'ai mis le fond de ce condensé d'huile de rose maltese que je tiens de mon grand-père. Heu...ce fût-là la dernière touche d'une succession malheureuse d'erreurs qui font qu'aujourd'hui je sens...heu..."- M-L : " La merde."- Honoré : "Ah ben voilà...Versailles...".