Il est tard. Votre lundi a été rinçant. Vous surfez sur Actuciné, et vous décidez de prendre un verre de lait. Vous quittez votre bureau pour rejoindre la cuisine. Le réfrigérateur émet un crissement aigüe qui vous fait sursauter. Plus de peur que de mal. Vous posez votre bouteille de lait sur le rebord du lavabo, et prenez un verre encore mouillé. Le seul bruit que vous entendez est le son du lait qui s’écoule . Vous êres seul. Après avoir avalé la dernière goutte, vous rangez tout. Mais l’idée de retraverser votre appart’ ou maison vous terrifie. Vous ignorez la véritable cause de cette angoisse. Un sentiment de mal aise s’empare de vous. Vous reconnaissez cette sensation de peur qui se répand en vous. Vous en trouvez une raison : vous avez peur du noir. Mais si seulement ce n’était que ça. Vous vous précipitez vers votre chambre à grandes enjambées. Mais en courant, vous apercevez une silhouette sur le miroir. Vous vous dites que c’est vous. Vous aimez vous rassurer. “C’est la fatigue, c’est tout …” ; “J’ai une imagination débordante …”. Vous entendez un soufflement dans votre chambre. Vous entrez apeuré … et vous vous rendez compte que ce n’est que votre ordinateur. Vous vous apprêtez à l’éteindre avant de vous coucher, mais il coupe brutalement. Sans chercher, vous vous glissez sous votre couverture au chaud. Et vous vous endormez directement. 2:58 … 2:59 … 3:00 heures du matin. Vous vous réveillez en sursaut parce que vous avez entendu quelqu’un vous sussurer des paroles indistinctes. Vous allumez votre lampe de chevet et remarquez … qu’un creux de forme humaine apparaît à côté de vous comme si quelqu’un était coucher avec vous et venait de se lever. Sauf que vousêtes tout seul dans votre lit deux places. Seul. Et désemparé. Dans l’incapacité d’hurler, le réflexe qui vous anime est de quitter au plus vite votre lit. Mais une violente pression vous en empêche et vous plaque brutalement contre votre lit. Vous êtes paralysé par une force invisble. Soudain, une main froide se pose sur votre bouche. Votre lampe se met à clignoter à un rythme soutenu. Votre réveil affiche 6:66 , et troque son habituelle lueure verte pour du rouge vif. Pieds joints et bras écartés, vous êtes prisonnier, et persone ne viendra pour vous délivrer. Vous avez totalement perdu la maîtrise de votre corps. Vous entendez les lattes de votre lit se briser une par une. Vous vous enfoncez dans votre lit fendu en deux. Vous entendez une voix inhumaine rugir au-dessus de vous. La bile remonte dans votre bouche. Tout votre corps semble se relâcher. Mais vous êtes pris de convulsions, et vous crachez les glaires qui vous coincent la gorge. En faisant cela, vous vous rendez compte que vous saignez. Et que votre voix est roque. vous vous mettez à vociférez des choses incompréhensibles. Vous êtes possédés.