Petit texte juste comme ça pour le fun :
L'Homme n'avait pas la moindre force pour avancer. Il calculait sans cesse ses battements. Il allumait sa première cigarette. Il s’asseyait sur le planché de cette vieille maison.Sans réel espoir de pouvoir revoir le visage de sa propre fille. Il avait cette arme à la main. Il avait ce stylo de l'autre et cette feuille de papier entre les jambes. Il avait ses premières larmes qui lui montaient. Il avait ces tremblements et ce chagrin de ne plus pouvoir revoir la lumière du jour. Il y pensait chaque instant, il devait écrire ces derniers mots pour elle. Il écrivit :
"Lorsque j'ai vu ton visage pour la première fois, tu avais 3 ans. Mon passé m'aura appris de mes erreurs. Jamais je n'aurais du t'embarquer là dedans. J'étais trop naif mais aujourd'hui il est trop tard pour que je répare mes erreurs passées. L'heure m'est sonnée. Et il me reste encore un peu d'encre pour te dire à quel point je t'aime. Et à quel point ta mère et moi sommes tellement désolé de ce qu'on te fait vivre. Qu'importe ce que tu en comprendras, l'amour que ta mère t'a apporté, l'amour que j'ai essayé de te donner n'était que le reflet d'une tendre et merveilleuse étoile aussi brillante que la lumière du matin, survolant les roses qui font de toi une beauté que Dieu ne pourrait imaginer. Tu es une fille courageuse, talentueuse, et tellement belle. Garde ce courage et n'oublie jamais qui tu es. Un jour viendra quand ces mots te seront plus claire. Mais aujourd'hui, la dernière chose que j'ai envie de te dire, ainsi que ta mère, c'est à quel point nous t'aimons et à quel point tu es la plus adorable des filles du monde. Nous t'aimons."
Il y avait cette larme qui s'étalait sur la feuille de papier. Il y avait cette ombre pénétrant dans la pièce. Il y avait cette arme pointé droit devant. Mais surtout, il y avait cette balle pénétrant au travers la boîte crânienne de cette femme. Elle n'était pas qu'une simple femme. Elle était la tendre épouse de cet homme qui était dans le devoir de mettre fin à ses jours.
Le conteur dit : Il n'y avait pas grand chose à comprendre cette nuit là. Là seule chose que nous savons et que nous pouvons déduire, c'est qu'il l'a tué par amour. Ses derniers mots, d'après le témoin du crime, étaient : "Ainsi la mission de Dieu doit-elle se finir". C'est à cet instant que l'Homme arma l'arme sur sa tempe. Il enclencha le revolver. Une vraie boucherie cette nuit là.