The warrior’s way est un film comme on aimerait en voir plus souvent, d’un point de vue de son originalité qui mélange à la fois le Western et les Ninjas. Ça peut paraître un peu farfelu à première vue, mais le résultat est plus qu’étonnant ! Tout d’abord, il faut le souligner que le scénario est très surprenant. Lee Sngmoo nous a livré un travail bluffant, à vouloir mélanger deux genres, un risque très important, mais qui réussi, finalement, à nous surprendre, à nous épater ! Cette histoire d’un homme qui tue ses ennemis mais qui sera dans l’incapacité de tué un bébé, et finira par le protéger en s’installant dans une ville de l’Ouest, mais où certaines choses prendront de l’ampleur, et termineront au massacre, comme dans tous films de Ninjas. Ce côté Western en plus, était très intelligent de la part du scénariste, je trouve, car ça a permit de s’écarter un peu du fantastique, en allant vers une dimension plus libre, en élargissant les possibilités, à imaginer des situations qui ne pourraient être le cas dans un film de Ninjas, en y incrustant des décors de Western, mais avec une histoire se mélangeant à celle de l’Homme en question qui va se loger dans cette ville de l’Ouest, où des « truands » viendront s’amuser un peu avec les quelques derniers survivant, à y planter cette atmosphère de terreur, à s’amuser avec la vie des gens de cette petite ville (qui ressemble plutôt à une épave qu’autre chose). L’histoire est donc originale, très palpitante, avec une série de retournement de situations, MAIS le hic reste bien cette série de clichés typiquement américains, où un homme tombe amoureux d’une jeune femme, ravissante, où un homme se croit un peu comme l’élite, celui qui peut régler n’importe quelle situation, où un homme, une fois à son arrivée, il aura réussi à redonné un coup de neuf, de bonne attitude aux habitants. Enfin voilà, l’histoire comporte ses défauts, mais qui sont restent peu dérangeants ! Concernant le casting, il est juste parfait. Nous avons Dong-gun Jang, dans une prestation très étonnante car dans une bonne partie du film, il semble muet, on fait plus attention à la voix off, qu’à lui, et ce qui est d’autant plus intéressante, c’est son jeu vraiment captivant, il arrive à rester sérieux, à faire passer ses émotions à travers l’écran, soit un bon acteur, comme on en demande toujours ! Puis, nous avons Kate Bosworth, ainsi que Geoffrey Rush, deux acteurs qui complètent un casting déjà palpitant. Suivi de Danny Huston et Tony Cox, Tomas Haden Church, et Ashley Jones, des acteurs de second rôle, mais qui en font un casting quasi 4 étoiles. Soit, sur ce coup, Lee Sngmoo a fait les bons choix, de quoi attirer notre attention dès les premières vues du trailer. Enfin, les effets visuels sont eux vachement très mitigés. On ne sait pas trop si c’était l’intention du réalisateur d’en faire un film avec des effets spéciaux qui sont très peu réussi, mais d’un autre côté, j’ai l’impression que c’était dans son intention, car finalement on y prenait goût, et je trouve que ça donnait une touche d’originalité au film. En fin de compte, j’ai trouvé « The Warrior’s Way » très bon, à la limite du chef d’œuvre. Avec un casting quasi 4 étoiles, nous présentant une histoire juste palpitante, un film que je conseil vivement à voir, en version original pour un meilleur rendu garanti. Concernant ma note, je donne un bon gros 17/20. D’un côté le film comporte ses qualités, mais il y comporte aussi ses défauts, malheureusement, mais ça reste une très bonne réussite, où on n’en demande toujours plus une fois le film terminé.