Alors pour ma part, c'est une histoire sur laquelle je travailles depuis bientôt un an, je vais essayer de faire court :
"Groenland, 1943
Un résistant danois du nom de Waldemar Olsen et son guide, un esquimau se nommant Kammassiak, font une ronde d'inspection au Groenland lorsqu'il tombe sur un campement : celui d'un nazi.
Il faut savoir que durant la 2nd guerre mondiale, les nazis envoyaient des météorologistes dans des coins isolés pour qu'ils fassent un rapport journalier sur le temps. C'est grâce à l'un d'eux qu'ils purent bombarder Londres.
Donc nos deux hommes tombent sur le camp et se demandent ce qu'ils doivent faire, rentrer à la base comme ils sont censés le faire ou bien partir à la recherche de cet "ermite" car il ne doit surement pas être très loin. Kammassiak fatigué veut rentrer mais le jeune soldat, plein d'enthousiasme décide de partir à sa recherche. Ils suivent ses traces jusqu'au abord de l'inlandsis, le plus gros glacier du monde. Kammassiak ne veut pas continuer, des légendes courent sur cet endroit désert et glacé. Waldemar hésite mais pas longtemps car son guide se prend une balle en pleine tête.
Dans un esprit de vengeance et de rage, le danois part à la poursuite de l'assassin.
Après plusieurs jours dans le blizzard et de poursuite intensive, il tombe sur le nazi. Ce dernier est allongé dans la neige, immobile et toujours vivant. Après une hésitation et contre toute attente, le danois décide de faire de cet homme son prisonnier.
Et c'est là le début de leur aventure, ils rebroussent chemin mais la tâche va s'avérer plus difficile.
Les vivres commencent à manquer, le froid les épuise à la fois moralement et physiquement et le geolier ne fait pas confiance en son prisonnier et donc ne dort presque pas.
Après diverses confrontation, les deux hommes entrent dans un étrange duel. Le danois fait tout pour rester éveiller et l'allemand fait tout pour qu'il s'endorme. Il ne résistera pas.
A son réveil, son prisonnier est toujours là et n'a rien fait. A partir de ce moment là, les deux hommes ne vont plus marcher l'un derrière l'autre mais côte à côte.
Les vivres s'épuisent, leurs équipements se détériore, ils maigrissent à vue d'oeil et sont obligés d'éxécuter leurs chiens de traineaux pour pouvoir se nourrir.
Cela va faire quelques jours qu'ils marchent sans avoir rencontré âme qui vive, n'ayant pour seule compagnie que le souffle du vent. Le danois n'en peut plus, il veut mourir. Mais l'allemand lui remonte le moral et ils repartent.
Puis lors d'une journée, l'allemand tombe dans un gouffre de glace et se casse une jambe.
Malgré la faim et l'épuisement, le danois descendra dans ce gouffre et le remontera.
Puis ils remarquent des traces fraîches de traineaux. Mais l'allemand ne peut continuer, il souffre trop. Obligés de l'abandonner, Waldemar lui promet de revenir le chercher pour qu'il puisse rentrer chez lui et il part en suivant les traces de traineaux dans l'espoir de trouver de l'aide.
Il court toute la nuit, sans s'arrêter, n'ayant qu'un but arrivé aux bouts de ces traces avant le lever du jour.
Le lendemain, au loin, il voit des esquimaux ranger leurs campements. Il fait des signes, hurle, etc...Mais ces derniers n'ont pas l'air de le remarquer et s'en vont à son plus grand désespoir.
A bout de force, Waldemar tombe sur le sol et sombre dans l'inconscience.
Plus tard, il se fait réveiller par des voix. Ce sont ses camarades. Les esquimaux l'avaient bien remarqué et étaient allé prévenir le campement militaire qui ont donc envoyés une escouade pour voir de quoi il s'agissait.
Avant de retomber dans l'inconscience, Waldemar leur parle du soldat allemand.
Quelques jours plus tard, après s'être remis de son épopée, Waldemar apprend que son prisonnier n'a pas survécu à sa blessure et au froid.
Des années après la guerre, Waldemar trouve la famille du soldat allemand pour leur raconter cette histoire car il avait été porté disparu. D'une certaine manière, il a tenu sa promesse, il l'a ramené chez lui.
Voilà le film que je réaliserais si je pouvais. Bien sûr cela n'est qu'un condensé, il manque plein de choses que j'ai volontairement omis pour ne pas écrire un roman.
Alors votre avis ?