Forums

Administrateurs

  • Avatar
Avatar du groupe

Cinéma

Groupe public Actif il y a 1 année  7 mois

Forum libre sur le cinéma en général.

Classer dans :

Scarface : le nouveau remake sera écrit par le scénariste du Loup de Wall Street (56)

← Forum   Annuaire des groupes
  • Avatar
    Gemmel écrivait il y a 8 années  1 mois

    http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=actionremake.htm
    http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=comedyremake.htm
    http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=familyremake.htm
    http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=horrorremake.htm
    http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=sequelremake.htm
    http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=scifiremake.htm

  • Avatar
    Pulsions écrivait il y a 8 années  1 mois

    Merci Gemmel. Oui mais ensuite on peut avoir un remake pas terrible mais qui aura plutôt bien marché because budget limité. Bon c'est vrai en général si le remake est artistiquement foireux le box office suit...c'est pas faux. ^^. Alors que l'on pourra avoir un film "original" ras les paquerettes mais pourra cartonner  style JW. Un autre sujet.

  • Avatar
    Gemmel écrivait il y a 8 années  1 mois

    Généralement, le remake foire parce qu'il se base certes sur une franchise culte mais ce n'est que purement mercantile sans véritable vision derrière.

  • Avatar
    Pulsions écrivait il y a 8 années  1 mois

    Exact. Il y avait une vraie vision avec le Scarface de De Palma mais pour le prochain remake je ne pense pas que cela aille aussi loin. Fuqua n'est ni Palma ni Scorses. Je pense que les intentions du prochain remake sont essentiellement mercantiles car s'il n'y avait eu que le bon sens dans la balance, cette relecture n'aurait jamais été abordée.  

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    Salut a tous,

    C'est Kormyr le gendarme (ça veut dire "caca" en argot) "Qui c'est qu'a fait un gendarme sur le plancher ...)

    Quel plaisir de lire tout cela le Lundi Matin.

    Ce que j'interroge, c'est la notion de distance dans l'ARt (Cinéma; Arts Plastiques, Musiques, Bd, ...). La distance que l'oeuvre entretien avec nous, et nous, le consentement que nous avons a recevoir la lecture de cette oeuvre qui nous est proposée. Après, c'est le jeux de l'idée, le paradoxe du même qui nous engage sur la perception.

    Paul et Jacques ont une idée. Ils écrivent leur nom sur un papier et le glissent dans un chapeau. L'un écrit Paul, l'autre Jacques - évidement, mais comme leur nom est différent, peut-on dire qu'ils ont eu la même idée?

    Fort du trouble induit par le nombre exponentiel d'interprétations, et donc d'autant plus riches en formes, il se dessine derrière - pernicieusement - ce que l'on ne voit pas : L'intention. Et, l'oeuvre d'Art n'échappe JAMAIS, à l'intention politique, fit-elle (fisse t'elle) neutre et ne servant que l'opinion neutre de son auteur. Finalement, je pense qu'accorder le bénéfice du doute est mauvais, car il dessert l'indéterminé et peut alors servir un inattendu, un illisible qui arrange ce qu'il y a de mauvais de primal et de pulsionnel dans l'inconscient , et, collectif, et, individuel.
    "Se faire un film" - Voilà la plaie d'une expression populaire, que s'approprie "le perdu" en quête de représentation, de tutorat - aussi comme condition d'évolution (Je préfère la philosophie à la haine même si je n'en suis pas le meilleur représentant).

    ET Scarface est perçu par moi comme tel car je maintiens que sa perdition est victimisée, et que l'opinion du réalisateur me dérange. Seul contre tous deux fusils d'assaut à la main, en haut des marches (donc du désir symbole - Psy), un pouvoir si haut si jouissif qui se débat et attaque pour survivre dans un bain de sang et de violence - me semble romantique et romantisée. A 16 -26 ans on a besoin du romantisme pour grandir : et Alors ? Scarface est un héros précisement à ce moment, face à la corruption de l'état de droit. Contradictoire, vu qu'il l'a lui même nourri cet état. Dès lors pris à son propre piège il ne puis qu'en mourrir.

    "Film" de Buster Keaton est un film politique. Twin Peaks, dès lors qu'il tente la socialisation. Le danger c'est l'interprétation qu'on en fait.

    Mais au fond de certitude peut-on vraiment convenir dans notre condition d'humanité ?

    La certitude des images et leurs formes éternelles de lors qu'elles sont retravaillées, ne sont-elles pas une tentative vaine de prouver qu'on peut avoir confiance et conscience ? - dans un système de pensée ?

    Kormyr le lourdaud du matin

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    Salut a tous,

    C'est Kormyr le gendarme (ça veut dire "caca" en argot) "Qui c'est qu'a fait un gendarme sur le plancher ...)

    Quel plaisir de lire tout cela le Lundi Matin.

    Ce que j'interroge, c'est la notion de distance dans l'ARt (Cinéma; Arts Plastiques, Musiques, Bd, ...). La distance que l'oeuvre entretien avec nous, et nous, le consentement que nous avons a recevoir la lecture de cette oeuvre qui nous est proposée. Après, c'est le jeux de l'idée, le paradoxe du même qui nous engage sur la perception.

    Paul et Jacques ont une idée. Ils écrivent leur nom sur un papier et le glissent dans un chapeau. L'un écrit Paul, l'autre Jacques - évidement, mais comme leur nom est différent, peut-on dire qu'ils ont eu la même idée?

    Fort du trouble induit par le nombre exponentiel d'interprétations, et donc d'autant plus riches en formes, il se dessine derrière - pernicieusement - ce que l'on ne voit pas : L'intention. Et, l'oeuvre d'Art n'échappe JAMAIS, à l'intention politique, fit-elle (fisse t'elle) neutre et ne servant que l'opinion neutre de son auteur. Finalement, je pense qu'accorder le bénéfice du doute est mauvais, car il dessert l'indéterminé et peut alors servir un inattendu, un illisible qui arrange ce qu'il y a de mauvais de primal et de pulsionnel dans l'inconscient , et, collectif, et, individuel.
    "Se faire un film" - Voilà la plaie d'une expression populaire, que s'approprie "le perdu" en quête de représentation, de tutorat - aussi comme condition d'évolution (Je préfère la philosophie à la haine même si je n'en suis pas le meilleur représentant).

    ET Scarface est perçu par moi comme tel car je maintiens que sa perdition est victimisée, et que l'opinion du réalisateur me dérange. Seul contre tous deux fusils d'assaut à la main, en haut des marches (donc du désir symbole - Psy), un pouvoir si haut si jouissif qui se débat et attaque pour survivre dans un bain de sang et de violence - me semble romantique et romantisée. A 16 -26 ans on a besoin du romantisme pour grandir : et Alors ? Scarface est un héros précisement à ce moment, face à la corruption de l'état de droit. Contradictoire, vu qu'il l'a lui même nourri cet état. Dès lors pris à son propre piège il ne puis qu'en mourrir.

    "Film" de Buster Keaton est un film politique. Twin Peaks, dès lors qu'il tente la socialisation. Le danger c'est l'interprétation qu'on en fait.

    Mais au fond de certitude peut-on vraiment convenir dans notre condition d'humanité ?

    La certitude des images et leurs formes éternelles de lors qu'elles sont retravaillées, ne sont-elles pas une tentative vaine de prouver qu'on peut avoir confiance et conscience ? - dans un système de pensée ?

    Kormyr le lourdaud du matin

  • Avatar
    Pulsions écrivait il y a 8 années  1 mois

    @kormyr, pourrais -tu en extirper la substantifique moelle car j'aime assez l'expression "En un mot comme en cent " et "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement..." . Cela dit, quand on regarde Scarface je crois que l'on sait tous à quel genre de film on est confronté, il en va de même pour son anti héros qui s'est bien brûlé les ailes un peu comme Icare. On peut accoucher de biens d'autres interprétations concernant sa montée en puissance et sa descente aux enfers. A plus. :smile:

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    Ce qui se conçoit complexement s'explique complexement ... (Deux néologismes) ...

    JE ne pense pas m'être perdu, mais ptête qu'on m'a pas suivi.

    Kormyr est chiant vive Kormyr

  • Avatar
    Pulsions écrivait il y a 8 années  1 mois

    Sacré @kormyr, ton univers s'apparente parfois à une forme de labyrinthe spirituel et intriguant, il faut dérouler le fil d'Ariane pour te suivre et ne pas trop s'y perdre. Mais c'est comme çà, c'est le monde de Kormyr.  Continue de l'exprimer. En tout cas , la violence au ciné amène souvent un questionnement sur notre société ou parfois sur les intentions discutables d'un réalisateur qui cédera à la facilité. :wink:

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    Bonjour c'est Kormyr,

    Maître de la critique

    COmme pour tout seigneur autoproclamé tout honneur auto accordé, je vais faire mon autocritique.

    J'ai tenté dans l'approche de ma critique, d'illustrer le tir final de Scarface sur l'assaillant. je m'explique :

    Je me suis élevé en haut des marches (du désir), et j'ai fait feu de tout argument su les inconnus, les assaillants, ou l'on ne distingue plus la police (symbole théorique de l'équilibre, le renfort de la construction et la justice ...).

    Mon Arme / outil, était mon approche culturelle et mes armes d'assaut en guise de défense (quel oxymore) - je l'ai copié a son auteur, mais j'ai détourné l'argument, pour satisfaire une structuration d'idée. Et, comme Scarface en tant que symbole, "perdu", c'est à cause du manque de ses propres fondations et repères, que je me suis écroulé sous le feu des critiques en contre attaque (cordiales j'entends) par mes frères en site (devrais-je dire In Situ ... Autrement dit, j'aurai gagné la partie, si j'avais comblé ma défense (outil d'assaut dans chacune de mes mains - le clavier) - donc j'aurai gagné si j'avais édifié la validité de mes propres références. Mais Al Pacino, malgré son réflexe sauvage de survie, n'en avais pas plus que moi, et du coup nous fîmes d'échus analogiquement ...

    Philosophiquement, qu'est-ce qui aurait pu valider la rationalité de sa norme pour qu'il eu pu survivre en film. Et cette rationalité n'est-elle pas finalement l'espoir qu'un quiproquo entre sa concrétisation d'icone, et l'appropriation inconsciente qu'en a faite le public. Autrement dit deux idées "réplicante", mais de natures fondamentalement différentes, et pourtant erzats se sont accolées l'une a l'autre.

    Je suis pas "secte" et encore moins "sciento" : mais OBLIVION - l'histoire d'un clone qui n'est pas "l'origine" - me semble assez bien illustrer le désaccord des déterminismes.

    Je crois que l'auteur ne s'appartient déjà plus à l'issu de Scarface. Il a accouché d'un monstre social - qui me mord les entrailles ...

    Kormyr le barré (j'entends par là la rature) ...

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    ... ou alors je suis complètement con finalement ... !

  • Avatar
    Gemmel écrivait il y a 8 années  1 mois

    Tu soulignes simplement le fait qu'une œuvre peut s'interpréter différemment selon l'éducation qu'on a reçu ou du sens qu'on veut lui donner.

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    @Gemmel

    Je t'aime Gemmel ...

  • Avatar
    Pulsions écrivait il y a 8 années  1 mois

    Je ne vois pas dans ce film la victimisation d'un anti héros, d'un criminel. Mais appartenant viscéralement à un milieu violent il n'avait pas d'autre choix à mon avis que de s'élever dans la hiérarchie comme l'expression d'un instinct de survie plutôt que de subir son destin. Il était inconcevable par ailleurs qu'il cherche à échapper à ce milieu ( ce qu'il ne cherche pas à faire d'ailleurs dans mes souvenirs), ce qui peut rappeler le personnage que Al Pacino a incarné dans l'Impasse avec Sean Penn. Le remake a intérêt à être bien costaud s'il veut égaler ce même équilibre entre le fond et la forme.

  • Avatar
    Kormyr écrivait il y a 8 années  1 mois

    Bon finalement, je vais le revoir à cause de vous tous. Grrrrr !

Répondre...

Déjà membre ? Connectez-vous en cliquant sur "Connexion" dans la barre du haut.

Invité(e) ? Devenez membres gratuitement en vous inscrivant : Je m'inscris