@Mariyon , vas y défonce les tous

Le film s'est fait huer, certains sont mêmes sorti de la salle lors de sa projection à Cannes, crachant sur ce film "ultra violent" sorte "d'anti Drive". 
On se croirait en 1971 lorsque Stanley Kubrick a vu son Clockwork Orange interdit des salles britanniques...
Faut t'il rappeler à ces critiques que NWR n'est pas né avec Drive et qu'il en est déjà à son 9ème film?
Son cinéma est radical, Only God Forgives peut être même plus que tous les autres.
J'ai dévoré chaque cadre, retenu ma respiration à chaque mouvement de caméra, j'étais totalement immergé dans cette oeuvre sonore et visuelle rappelant Lynch, Jodorowsky, un peu Gaspar Noé et beaucoup Kenneth Anger.
Bref, ce film mélangeant les genres entre l'horreur, le western, le néo noir, m'a vraiment mis une énorme claque et a tout pour lui pour devenir culte.
Qu'il divise, que l'on haisse son film ou qu'on l'adore, il y a bien une chose que l'on ne puisse pas lui reprocher, c'est son intégrité artistique. 

"Only God Forgives" fera parler de lui pendant longtemps c'est indubitable. Le fait qu'il ait été hué à Cannes n'est en rien un gage de mauvaise qualité. NWR fait son cinéma, point barre ! Il se fiche des réactions positives ou négatives, il suit tranquillement son petit bonhomme de chemin et c'est tant mieux. Sachant que "Drive" était un film de commande et que "O.G.F." a été pensé avant ce dernier, on peut arguer que "Drive" n'est pas représentatif de ce que fait NWR (même si le réal danois c'est bien approprié le bouquin de James Sallis). Honnêtement, j'ai surkiffé "O.G.F." dans la mesure où c'est un prolongement cinématographique de "Pusher 2", "Fear X" et "Valhalla Rising". C'était juste... Planant ! Vivement la troisième collab' entre Winding Refn et Gosling... Pour un film muet apparemment ! Wait and see, donc.