J'ai trouvé u article qui dit a peu près tout...
Michael Bay est pour certains un réalisateur de cinéma, un maître pyrotechnicien et pour d’autres, critiques perdus dans les cahiers, c’est un saccageur de décors, un bourrin juste capable de filmer des explosions. Mais Bay est plus que tout cela, Bay est un génie, Bay est un Mozart jouant sur un piano à 3 touches.
Les règles du jeu by Bay
Comment ne pas voir que Bay s’approche un peu plus de la perfection à chaque opus et améliore la maîtrise de son art : filmer de la mécanique, des gonzesses et des explosions. Georges Lucas a «imposé» avec Star Wars le chemin initiatique du héros (Luke découvrant la Force), le vieux sage qui conseille (Yoda, Obiwan), les seconds rôles blagueurs (Han Solo, C3PO)… Et Michael Bay y a rajouté sa propre couche.
Une bombasse, de la mécanique, des explosions : la méthode du Bay
Un triptyque ultime qui coule dans le sang du bonhomme et qu’il décline à l’infini avec un renouvellement jouissif. Là où certains blockbusters comme Pirate des Caraïbes 2, 3 et 4 sombrent dans une bouillie d’images et l’incohérence totale, le Bay offre des partouzes de bobines tous les quarts d’heure. Impossible pour Michael le destructeur de se perdre car il garde toujours dans sa tête la sainte Trinité : voitures, nanas et destructions. Soit le désir, l’amour, la mort.
Bay et son égo se contrefoutent du mauvais goût
Seul un ego hypertrophié permet d’aboutir à ce résultat
Michael Bay réalise le même film depuis des années et a atteint le summum du copier-coller avec la série des Transformers. Il peut se le permettre car Michael possède la formule magique pour créer des blockbusters, une recette qu’il perfectionne depuis Bad Boys et qui depuis est copiée par tout Hollywood : des gentils blagueurs tendance humour gras, une histoire d’amour bidon, un engin mécanique cassé toutes les 10 minutes, des filtres oranges, bleues, verts, fluorescents et des méchants qui rient quand ils gagnent. Et là on se dit : «Mais on voit cela dans tous les films américains !». Et bien non car aucun réalisateur ne possède le melon hypertrophié du réalisateur le plus bankable du monde.
Qui oserait filmer ainsi une fille dans un blockbuster ? Même le regard du mécano en arrière plan n'est pas innocent !
Qui osera faire tripoter un cadavre dans un morgue par un héros (Bad Boys 2) ? Faire des métaphores douteuses entre une femme et un chien (Transformers 3) ? Faire passer les femmes pour des nymphomanes dès qu’elles voient une arme (Bad Boys) ? Etc… Seul Bay possède l’aval des patrons de studios pour réaliser ses fantasmes les plus crétins, car ses fantasmes sont ceux de tout le monde.
Oui, l'image de l'homme protecteur...vous trouverez cette scène dans presque tous ces films
Les mêmes scènes ad vitam eternam
Donc Michael Bay respecte la sainte Trinité et fait tout dans l’outrance. Examinons le résultat concrètement. Nous verrons qu’il a même développé ses propres figures de styles, elles aussi déclinables.
Exemple 1 : groupe de héros qui marchent + explosions
Exemple 2 : mécanique rutilante + bombe sexuelle :
Comme dans un jeu vidéo, ce sont les combos qui rapportent le plus de points. Pour composer ces figures de styles «baytifiées», il dispose de gimmicks comme : l’amour du drapeau , le filtre de couleur ou encore ma préférée : les palettes d’hélicoptère sur fond de soleil couchant.
Ahhh ces rotors d'hélicoptère sur fond de soleil couchant...
Bay est donc la matérialisation de cet Hollywood décomplexé, prêt à tout pour donner un orgasme cinématographique aux mangeurs de pop-corn de la planète, car ce qui se cache derrière tous ces effets spéciaux, c’est la générosité d’un homme qui balance tout ce qu’il a à chaque représentation pour nous faire plaisir et nous donner l’envie d’y retourner.