Le quatrième est un bon film d'action mais pas un Die Hard, il ne suffit pas d'un Bruce Willis et d'un hippy ka yai pour faire un Die Hard.
Je vais m'expliquer pourquoi ce 4e était de trop :
- On surfe sur une vague où Hollywood nous pond des suites et des re-suites pour certains ça a marché (Rocky Balboa) et pour d'autres des catas (Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal) et Die Hard n'échappe à la règle.
- le quatrième traite sur le numérique, le web, le piratage... ok c'est d’actualité, pourquoi pas mais des films comme "ennemi d'état", "Wargames", et Co l'ont déjà traité.
- Si on schématise du 1 au 4 ça ferait :
Die Hard 1 > le film se passe dans une tour - faisable pour notre J. McLane
Die Hard 2 > le film se passe dans un aéroport - faisable pour notre J. McLane
Die Hard 3 > le film se passe dans une ville (New-york) - faisable pour notre J. McLane
Die Hard 4 > le film se passe à une échelle "internationale" - PAS faisable pour notre J. McLane même avec son petit flingue.
Oui ça reste un film mais dans les trois premiers au moins ça restait "réaliste" pour un flic chevronné et têtu comme J. McLane.
- le rôle du second...
Dans les deux premiers on avait Reginald VelJohnson, petit rôle mais on s'y attache très vite. (voire même le voiturier dans le 1!)
Dans le troisième, on avait Samuel L. Jackson, ce dernier avait de la gueule et il complétait le héros. Dans ce quatrième, J. McLane sert de nounou à ce gugus, ok c'est un hacker associable mais aucun charisme. Tout comme la fille de J. McLane qui sort de nul part, allez savoir pourquoi.
- les méchants 2e zone...
Dans le premier, on avait le grand blond Alexander Godunov, un vrai terminator, un viking !
Dans le deuxième, on avait le Major Grant interprété par John Amos.
Dans le troisième, on avait un duo, le grand mastoc allemand et la blonde fine et tellement froide spécialiste aux couteaux indonésiens (Penchak silat).
Dans ce quatrième, on a deux spécialistes dans les arts martiaux, c'est joli mais pas mémorable et les acteurs n'ont aucun charisme encore une fois.
- Et le grand méchant...
Dans les trois premiers, ils avaient la classe, de la prestance, du charisme, bref tout ce que vous voulez mais oui on se souvient encore de leur tête, le jeu d'acteur était plus que pas mal, il avait de la personnalité, un caractère.
Tout ce que le grand "méchant" du 4 n'a pas. Ce dernier n'inquiète pas, on sent pas la menace. C'est même une insulte de présenter ce genre de "méchant" à J. McLane, des phrases bidons comme la menace au téléphone et j'en passe et le but de sa mission : l'argent (déjà repris du 1 et du 3)
Ce quatrième ne mérite pas de créer un quatrième podium au contraire il faut l'oublier ou le garder en tant que film d'action sympatoche mais c'est tout.
Les 3 premiers montaient en crescendo, le 4e était le début de l'effet inverse.
J'ai apprécié le film mais en prenant du recul... nous avons pas un Die Hard