@adbabad "Ensuite la comparaison Marvel/James Bond est d'une inutilité...Mais affligeante. En plus d'être un bashage mais complètement useless. Les deux franchises n'ayant pas les mêmes objectifs ni le même public cible... Donc à part cracher sur Marvel ton "argument" te fait perdre en crédibilité..."
Une simple parenthèse nécessite vraiment une attention si particulière ? Et tu oses parler de crédibilité. D'autant que j'admire le travail de Sam Raimi sur la trilogie Spider-Man, ou dernièrement celui de James Gunn sur Les Gardiens de la Galaxy.
Je t'invite donc à lire la définition du mot "argument", avant de le galvauder, ce n'était qu'un petit pique sans grand intérêt.
"c'est quoi une fausse profondeur dramatique ? Non parce que tout film à une vraie profondeur dramatique après ça touche ou pas. Mais cela est une autre question."
Je l'emploi pour insister sur son importance, comme d'autres l'emploi couramment dans certaines situations : "c'est une vraie passion", "c'est une vraie amitié"... Rien de nouveau sous le soleil, il serait temps d'avancer des arguments.
"Ben si on remplace les névroses par le machisme, on obtient juste la version interprété par Sean Connery (un tueur au sang froid, sombre, cynique, machiste)... Donc quand le perso revient vers la 1ère version est-ce de la fraîcheur ?"
Etre névrosé et machiste, c'est deux choses complètement différente, t'es au courant ? Tu ne fais qu'aller dans mon sens pour le coup. C'est un changement qui implique une interpretation différente.
"J'invite également à visionner "Tomb Raider", "A la croisée des mondes", "Cowboys et envahisseurs"...'
Je ne sais pas si c'est un troll, mais Cowboys et envahisseurs est un divertissement plus que corrrect, voire même jouissif à certains moments.
"Le vent de fraîcheur venait non pas uniquement de l'interprète mais également des intentions de réalisation et de production qui furent plus ou moins abandonné avec "Skyfall" qui est tout de même une déclaration d'amour aux vieux James Bond et un hommage."
Bien evidemment, le script du duo Pervis/Wade y est pour beaucoup, et Martin Campbell s'est surpassé pour le mettre en image. Il reste que Craig a fortement contribué à ce succès en incarnant avec brio ce Bond encore immature. Qui commet des erreurs, qui pique des colères quand les événements tournent à son désavantage, qui saigne, qui manque de mourir.
Casino Royale raconte la naissance du mythe, sa première mission. Ce n'est qu'à la fin du film qu'il acquère réelement son statut de double 0, en cloturant le film de la plus belle des manière. Son nom est Bond, James Bond.
Ceci étant, il faut bien poursuivre la saga, et reinstaurer certains codes qui font l'essence même d'un James Bond. C'est inévitable. On ne va pas faire un reboot de la saga a chaque film.
Ce que fait habilement Mendes, tout en restant dans la lignée introduite par Casino Royale.
On a donc un Q juvénile, dans l'ère du temps (campé à la perfection par Ben Wishaw), une Miss Moneypenny sur le terrain, et l'introduction d'un nouveau M incarné par l’imposant Ralph Fiennes.
Et bien evidemment un Bond tout aussi démuni, voire dépressif quand il est hors service, Bond se laissant aller, picolant comme un trou à l'autre bout du monde.
Ces "codes" ne prennent pas le dessus mais servent le récit, et c'est la force de Skyfall, en se payan le luxe d'être une oevre shakespeariene par moment (Skyfall relatant finalement l’histoire de la rivalité mortelle entre deux « frères » de métier se disputant la reconnaissance de leur mère symbolique)
Le tout magnifier par le directeur photo des frêres Coen, Roger Deakins, à l'image de cet affrontement brutal filmé en plan séquence : https://www.youtube.com/watch?v=fFacxpBhXFg
J'ai fait l'impasse sur tes "attaques" à mon égard, et pris le temps d'argumenter pour mar part, c'est ma façon de faire