Antoine Fuqua s’apprête à réaliser un remake de « Scarface ». Il va travailler avec Terence Winter, le scénariste à qui on doit « Le Loup de Wall Street », qui vient de conclure un contrat pour écrire le script de la nouvelle version du thriller.
Réalisée par Brian De Palma en 1983 et mettant en vedette Al Pacino, la version précédente est elle-même un remake d’un film du même titre, sorti en 1932 et mis en scène par Howard Hawks qui s’est basé sur un roman écrit par Armitage Trail, publié en 1929.
Le nouveau remake de « Scarface » se déroulera à Los Angeles. Ce n’est pas la première fois que Antoine Fuqua mettra en scène un film axé sur le crime à Los Angeles. Ce fut le cas de son film « Training Day ».
En plus du film de Martin Scorsese mentionné ci-haut, écrit par Terence Winter, le scénariste est un habitué des contenus qui se centrent sur les gangsters, en l'occurrence, les séries Les Soprano et Boardwalk Empire.
Ça risque pas d'être bourrin ? Faire un remake de Scarface je vois pas l'intérêt. Et puis c'est pas la peine de dire que la version Al Pacino était déjà un remake comme pour le désacraliser et faire de ce prochain remake un projet pas si choquant que cela. Pas content je suis.
J'y crois pas qu'il refasse un remake de scarface, ce film vieillit très bien .
Et oui, d'accord avec toi. Le remake restera en surface certainement, moins subversif, moins dérangeant, et peut être une sorte de happy end, alors là ça serait la goutte d'eau qui fait déborder l'amphore.
Salut c'est Kormyr le polémiste,
Et bien moi, j'ai toujours détesté cette propagande a esprits faibles, bonne pour les esprits fragiles de nos belles banlieues. Non seulemnt, je l'interdirais, mais également sur tout le territoire.
C'est plus qu'un film de Mafieux, c'est un mode d'emploi du banditisme avant l'heure qui a les comble de faire passer ces gens pour des victimes.
Je hais ce film, je le vômis ce film, j'exècre profondément les démarches qui ont pu le faire produire. On vie assez de faits divers scabreux, pour en plus produire des anthologies du crime organisé. Combien de mères ont pleuré leurs enfants laissée seuls à eux même pour oser ériger en exemple les abats par rafale. Moi je pense aux mères citadines qui ont perdu leurs enfants à cause des trafiques en tous genre, a cause des gangs qui se "font des films" ou ils s'imaginent être "scarface". Ces créations filmiques sont des rebus de la civilisations qui empoisonnent les esprits faibles, ou bien qui leur instillent le mode d'emploi de la déchéance.
Je compatis le coeur bien pensé au chevet des victimes collatérales de toute cette défection pulsionnelle et contre-nature. Qu'est-ce qu'on peut mentir aux enfants : ce film en est vraiment l'illustration, et le remake une stupidité !
Bien à vous : Kormyr l'honnête homme.
Pardon ? Et ben alors ?
@kormyr je comprends que tu puisses détester ce genre de film mais pas sur ca qu'on commente ,mais sur le fait qu'il n'a pas besoin d'être refait parce que tu le veuille ou non c'est un film culte et qui a très bien vieillit donc n'a pas besoin d'être refait pour avoir un nouveau public .
Après ton opinion sur ce genre de film c'est un autre débat.'
Je comprends pas ton point de vue @kormyr, c'est pas exagéré quand même ? Et un peu HS? Parce que si tu pars dans ce genre de combat tu n'as pas finit avec les films de ce genre my friend.
ben en même temps le film il y peut rien si il a été perçu d'une manière différente de ses intentions.
De Palma voulait justement montré l'horreur de ce milieu.
Les neuneu n'ont retenu que la drogue et son ascension.
Kormyr répond :
C'est bien évidement mon point de vue. Il attend évidement sa contradiction par vous tous.
Mes propos n’engagent que moi.
Et j'adore vous lire tous au passage.
Bien confraternellement,
Kormyr du soir
et c'est le remake d'un remake.
Kormyr lui même,
Je m'exprime avec confiance, car c'est le seul endroit ce site ou je sens qu'il y a de la critique maturée.
Kormyr l'imbu
@adbabad, oui ça on est d'accord là dessus, c'est un 2e remake, ok, mais je suis pas sûr que les intentions de ce 2e remake réalisé par Fuqua soient aussi louables que celles qui ont donné naissance à la version avec Pacino comme je l'évoque à peu de choses près plus haut.
@kormyr, ton analyse viscérale inclut tous les films violents qui dénoncent ou non l'usage de la violence, déballage gratuit parfois, ou juste des films comme scarface ? Le Parrain, les Affranchis, les Incorruptibles, Casino, etc. Enfin bon bref, ce 2e remake a plus de chances d'être un formatage ce que n'était pas le 1er.
Faire mieux que la version de 1983 ? Je demande à voir...
Comme quoi, la violence dans Scarface, c'est une question de point de vue surtout en mode camping.
Ne pas représenter la violence, surtout lorsqu'elle est exacerbée, exagérée, magnifiée et portée jusqu'à l'incandescence grâce à une mise en scène virtuose et une interprétation au diapason, n'empêchera jamais celle-ci d'exister. Jamais.
Maintenant, que cette représentation soit une source d'inspiration morbide et puisse inciter et/ou faciliter le passage à l'acte est une autre question à laquelle il n'est pas évident d'apporter une réponse... Néanmoins, de nos jours, au regard de notre actualité mortifère saturée de violences aussi barbares qu'inhumaines, je ne pense définitivement pas qu'un simple film, aussi violent soit-il, puisse encore aujourd'hui influencer négativement même les esprits les plus faibles et influençables tant la fiction a été, malheureusement, dépassée, et trés largement, par la réalité...
L'internet et les JT sont désormais les médias les plus violents qui soient!
À oui , pour moi aussi, définitivement, marre de cette machine à photocopier sans inspiration qu'est devenue hollywood : non à ce projet de remake aussi inutile que blasphématoire qu'ambitionne le pére des dragées fuca (easy !!!) ...qui vient d'ailleurs de faire fonctionner les rotatives hollywoodiennes pour commettre une nouvelle version des 7 mercenaires qui n'avait assurément pas lieu d'être.
Le 2e projet en bois qui sert à rien de la journée
Eddie, d'accord avec toi.
C'est un personnage fictif et il meurent à la fin... Je ne vois pas en quoi le film se fait l'apologie du crime si la morale c'est que ça finit mal quand on rentre dans le milieu... On va pas arrêter de faire des bons films parce que t'as des crétins incapables de le comprendre ou des gens qui vont l'interpréter de manière érronée. Je comprends le point de vue mais il me semble naïf sur les bords. J'ai connu des types peu fréquentable qui vénérait american history x pour ses scénes de violences et ses propos racistes mais ça m'empêchera jamais de voir le film comme un magnifique pamphlet pour la tolérance. Condamné les films à cause du public qu'ils ont malencontreusement trouvé c'est cruel, et c'est craché sur la volonté originale de ceux qui ont créer le film
Et avec cette réflexion limitée on aurait jamais eu l'excellente Narcos, les différents films historique sur la guerre (bah oui, dès fois que des débiles profonds souhaitent refaire la seconde guerre mondiale, on sait jamais), Miami Vice, American History X, etc. Enfin bref.
Pour ce qui est du remake, j'en vois pas trop l'intérêt .......
On est - presque - tous d'accord en somme
Pour ma part un remake de "Scarface" pourquoi pas. Les mentalités ont changés, le milieu est encore plus violent.
Si le casting suit, si l'histoire est bonne et la réal excellente je vois pas le problème de ce remake.
Hollywood ne produit pas que des suites ou des remakes. Changez de rengaine. Rien que cette année depuis janvier, le cinéma américain à proposé plus de 50 films dans notre pays sans que ce soit des suites ou des remakes...
pour une industrie qui n'est qu'une photocopieuse je trouves cela plutôt honorable.
C'est vite oublié "les huits salopards", "the revenant", "Jane Got a Gun", "The Boy", "Zootopie", "Avé César", "Midnight Special", "Triple 9", "Money Monster", "Gods of Egypt", "Demolition", "Dalton Trumbo", "The Nice Guys", "Comancheria", "Beyond Lies","Brooklyn Village""Kubo et l'armure magique", "Morgane", etc...
C'est oublier ces derniers mois, "le livre de la jungle", "peter et le dragon", "point break", "SOS fantomes", "les 7 mercenaires", " Ben Hur"et que les rotatives ont encore quelques menus tirages au goût de déjà vu tels que " Jumanji", "Dirty dancing", "Starship troopers", "à la poursuite du diamand vert", "Scarface", "my fair lady"...etc... oui, Holywood sort des oeuvres originales mais cette industrie prend de moins en moins de risque en proposant une proportion sans cesse croissante de blockbusters franchisés ou de remakes... ça, c'est factuel, incontestable...l'exemple qui me débecte, c'est le reboot,10 ans après, du reboot de la franchise Spiderman... tant qu'il y aura du péquin à prendre leurs ticket, ils auraient tort de mobiliser leurs pools de scénaristes!!!
Ce n'est pas pour rien, qu'originalité et qualité se trouvent plus aujourd'hui dans les séries télévisées proposant une proportion bien plus conséquente que le cinéma d'aujourd'hui d'oeuvres dignes de ce nom...
Lol :)
Non ce n'est pas les oublier.
Ma petite liste était là pour démontrer qu'Hollywood n'est pas qu'une photocopieuse à court d'idées.
Et je suis loin de les avoir oublié seulement ma liste ou mon argumentaire était pour démontrer qu'ils ont proposés autre chose qu'uniquement des suites ou des remakes.
Je n'ai pas oublié ces derniers mois, bien au contraire.
Depuis les débuts du cinéma hollywoodien, le remake et la suite sont présents. ça n'a rien d'une nouveauté et c'est loin d'être un fléau comme certains le suggèrent. Le remake et la suite existent également dans les autres cinémas. Est-ce un reproche ? Non. Tout le monde s'en fout.
Il n'y a que pour Hollywood ou cela devient un argument négatif mais comme dis plus haut ça n'a rien de nouveau et c'est bien loin d'être une généralité.
Tu écris que cette industrie prend de moins en moins de risques...Et ? Si les résultats sont de qualités je ne vois pas où est le problème personnellement.
La prise de risque, dans le cinéma américain comme dans le reste du monde, est très rarement venue des studios ou des grosses boîtes dominant le marché mais en règle générale, de films indépendants.
"Star Wars" épisode 4 est un excellent exemple là dessus. le 1er était indépendant pour après son succès mondial devenir le modèle.
Mais même de base, "Star Wars" ne fait que reprendre et régurgité (puisque la 1ère saga est un hommage) tous les codes des sérials des années 30 à 50. Donc rien d'original.
"Indiana Jones" même chose mais sur les pulps d'aventures.
Etc, etc...
Le fait qu'Hollywood fasse des blobkbusters franchisés et tablent là dessus non plus n'a rien de nouveau.
Je t'invite à découvrir la liste des films "Blondie" des années 40/50. Plus de 20 films en moins de 10 ans...Et c'était il y a plus de 60 ans maintenant...
Donc ce n'est pas une proportion sans cesse croissante, c'est pas factuel, c'est contestable.
Calcules juste le nombre de productions totale et celle de l'année dernière. C'est à peu près le même ratio.
Le reboot de la franchise "Spider-man" par Sony c'était plus pour garder les droits que par manque d'idées.
Les séries télévisés dont tu fais tellement de louanges, elles sont produites et distribués par qui à ton avis ?
de nous jours les studios sont partout :)
D'ailleurs c'est pas sur les chaînes télévisés qu'on a put découvrir "Macgyver" remake, "V" remake, "l'arme fatale" remake, "House of Cards" remake, "Hawaii 5-0" remake, "La belle et la bête", "K200", "Life on Mars", "Worst Week", "The Killing", "Ugly Betty", "Shameless", "The Office", "Jane the Virgin", etc...
Faut pas oublier les différentes adaptations : "Powers", "Preacher", "The Walking Dead", "Supergirl", "Gotham", "Lucifer", "Taken", "The Flash", "Arrow", "l'exorciste",
Mais également les suites/spin-off tel que "24 : Legacy", "Prison Break", "Ncis nouvelle orléans", "NCIS Los angeles", les différents experts...
ATTENTION je ne dis pas que les série américaines ne sont que des remakes ou des suites. Mais faut arrêter d'exagérer le trait également.
il y a un tas de séries américaines qui ne traversent même pas l'atlantique tout simplement par manque de succès ou de visibilité. Ce que nous nous découvrons et de base déjà une sélection.
Mais il y a tout un tas de séries similaires existantes dont on n'entend jamais parlé donc de là à louer l'originalité bien plus conséquente au cinéma...Mouais mais non.
La télévision et le cinéma américain sont sur le même pied d'égalité. L'un comme l'autre propose des produits formatés, sans saveurs, sans originalité, comme ils peuvent proposés de très bon produits formatés, tout comme ils peuvent proposés des choses nouvelles, peu connues ou sortant de nos habitudes...
résumer cela par une dichotomie série = originalité / cinéma = suites et remakes, c'est réduire la complexité et la multitude de programmes audiovisuelles existant sur le marché américain et proposés par eux.
Sans remake ou suite pas de "300", "King King", "Scarface" avec Pacino, pas de "La Mouche" avec Cronenberg, pas de "True Lies", pas de "L'armée des douzes singes", pas de "Ghost Dog", pas de "Les infiltrés", pas de "Piranha 3D",
@adbabad, juste sur un point (le reste peut être plus tard), je ne voudrai pas réduire l'ensemble de ton anayse à ma petite remarque, mais il me semble que ces derniers remakes étaient bien inspirés et à la réal on avait du Cronenberg , Alexandre Aja et du Cameron quand même. Tu as parlé de Gods of Égypt dans un précèdent post, c'est pas un remake mais clairement un navet.
@pulsion73 : Oui ce sont des bons remakes et c'est pour cela que je les ai cités :) Car sans l'idée de remake ces films n'auraient jamais été tourné.
Je citais "Gods of Egypt" parmi d'autres films qui ne sont ni des remakes, ni des suites :)
Ce qui serait intéressant de voir c'est la proportion de remakes réussis par rapport à ceux qui ont frôlé le néant. Et lesquels. Depuis les années 2000 on va dire.
http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=actionremake.htm
http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=comedyremake.htm
http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=familyremake.htm
http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=horrorremake.htm
http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=sequelremake.htm
http://www.boxofficemojo.com/genres/chart/?id=scifiremake.htm
Merci Gemmel. Oui mais ensuite on peut avoir un remake pas terrible mais qui aura plutôt bien marché because budget limité. Bon c'est vrai en général si le remake est artistiquement foireux le box office suit...c'est pas faux. ^^. Alors que l'on pourra avoir un film "original" ras les paquerettes mais pourra cartonner style JW. Un autre sujet.
Généralement, le remake foire parce qu'il se base certes sur une franchise culte mais ce n'est que purement mercantile sans véritable vision derrière.
Exact. Il y avait une vraie vision avec le Scarface de De Palma mais pour le prochain remake je ne pense pas que cela aille aussi loin. Fuqua n'est ni Palma ni Scorses. Je pense que les intentions du prochain remake sont essentiellement mercantiles car s'il n'y avait eu que le bon sens dans la balance, cette relecture n'aurait jamais été abordée.
Salut a tous,
C'est Kormyr le gendarme (ça veut dire "caca" en argot) "Qui c'est qu'a fait un gendarme sur le plancher ...)
Quel plaisir de lire tout cela le Lundi Matin.
Ce que j'interroge, c'est la notion de distance dans l'ARt (Cinéma; Arts Plastiques, Musiques, Bd, ...). La distance que l'oeuvre entretien avec nous, et nous, le consentement que nous avons a recevoir la lecture de cette oeuvre qui nous est proposée. Après, c'est le jeux de l'idée, le paradoxe du même qui nous engage sur la perception.
Paul et Jacques ont une idée. Ils écrivent leur nom sur un papier et le glissent dans un chapeau. L'un écrit Paul, l'autre Jacques - évidement, mais comme leur nom est différent, peut-on dire qu'ils ont eu la même idée?
Fort du trouble induit par le nombre exponentiel d'interprétations, et donc d'autant plus riches en formes, il se dessine derrière - pernicieusement - ce que l'on ne voit pas : L'intention. Et, l'oeuvre d'Art n'échappe JAMAIS, à l'intention politique, fit-elle (fisse t'elle) neutre et ne servant que l'opinion neutre de son auteur. Finalement, je pense qu'accorder le bénéfice du doute est mauvais, car il dessert l'indéterminé et peut alors servir un inattendu, un illisible qui arrange ce qu'il y a de mauvais de primal et de pulsionnel dans l'inconscient , et, collectif, et, individuel.
"Se faire un film" - Voilà la plaie d'une expression populaire, que s'approprie "le perdu" en quête de représentation, de tutorat - aussi comme condition d'évolution (Je préfère la philosophie à la haine même si je n'en suis pas le meilleur représentant).
ET Scarface est perçu par moi comme tel car je maintiens que sa perdition est victimisée, et que l'opinion du réalisateur me dérange. Seul contre tous deux fusils d'assaut à la main, en haut des marches (donc du désir symbole - Psy), un pouvoir si haut si jouissif qui se débat et attaque pour survivre dans un bain de sang et de violence - me semble romantique et romantisée. A 16 -26 ans on a besoin du romantisme pour grandir : et Alors ? Scarface est un héros précisement à ce moment, face à la corruption de l'état de droit. Contradictoire, vu qu'il l'a lui même nourri cet état. Dès lors pris à son propre piège il ne puis qu'en mourrir.
"Film" de Buster Keaton est un film politique. Twin Peaks, dès lors qu'il tente la socialisation. Le danger c'est l'interprétation qu'on en fait.
Mais au fond de certitude peut-on vraiment convenir dans notre condition d'humanité ?
La certitude des images et leurs formes éternelles de lors qu'elles sont retravaillées, ne sont-elles pas une tentative vaine de prouver qu'on peut avoir confiance et conscience ? - dans un système de pensée ?
Kormyr le lourdaud du matin
Salut a tous,
C'est Kormyr le gendarme (ça veut dire "caca" en argot) "Qui c'est qu'a fait un gendarme sur le plancher ...)
Quel plaisir de lire tout cela le Lundi Matin.
Ce que j'interroge, c'est la notion de distance dans l'ARt (Cinéma; Arts Plastiques, Musiques, Bd, ...). La distance que l'oeuvre entretien avec nous, et nous, le consentement que nous avons a recevoir la lecture de cette oeuvre qui nous est proposée. Après, c'est le jeux de l'idée, le paradoxe du même qui nous engage sur la perception.
Paul et Jacques ont une idée. Ils écrivent leur nom sur un papier et le glissent dans un chapeau. L'un écrit Paul, l'autre Jacques - évidement, mais comme leur nom est différent, peut-on dire qu'ils ont eu la même idée?
Fort du trouble induit par le nombre exponentiel d'interprétations, et donc d'autant plus riches en formes, il se dessine derrière - pernicieusement - ce que l'on ne voit pas : L'intention. Et, l'oeuvre d'Art n'échappe JAMAIS, à l'intention politique, fit-elle (fisse t'elle) neutre et ne servant que l'opinion neutre de son auteur. Finalement, je pense qu'accorder le bénéfice du doute est mauvais, car il dessert l'indéterminé et peut alors servir un inattendu, un illisible qui arrange ce qu'il y a de mauvais de primal et de pulsionnel dans l'inconscient , et, collectif, et, individuel.
"Se faire un film" - Voilà la plaie d'une expression populaire, que s'approprie "le perdu" en quête de représentation, de tutorat - aussi comme condition d'évolution (Je préfère la philosophie à la haine même si je n'en suis pas le meilleur représentant).
ET Scarface est perçu par moi comme tel car je maintiens que sa perdition est victimisée, et que l'opinion du réalisateur me dérange. Seul contre tous deux fusils d'assaut à la main, en haut des marches (donc du désir symbole - Psy), un pouvoir si haut si jouissif qui se débat et attaque pour survivre dans un bain de sang et de violence - me semble romantique et romantisée. A 16 -26 ans on a besoin du romantisme pour grandir : et Alors ? Scarface est un héros précisement à ce moment, face à la corruption de l'état de droit. Contradictoire, vu qu'il l'a lui même nourri cet état. Dès lors pris à son propre piège il ne puis qu'en mourrir.
"Film" de Buster Keaton est un film politique. Twin Peaks, dès lors qu'il tente la socialisation. Le danger c'est l'interprétation qu'on en fait.
Mais au fond de certitude peut-on vraiment convenir dans notre condition d'humanité ?
La certitude des images et leurs formes éternelles de lors qu'elles sont retravaillées, ne sont-elles pas une tentative vaine de prouver qu'on peut avoir confiance et conscience ? - dans un système de pensée ?
Kormyr le lourdaud du matin
@kormyr, pourrais -tu en extirper la substantifique moelle car j'aime assez l'expression "En un mot comme en cent " et "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement..." . Cela dit, quand on regarde Scarface je crois que l'on sait tous à quel genre de film on est confronté, il en va de même pour son anti héros qui s'est bien brûlé les ailes un peu comme Icare. On peut accoucher de biens d'autres interprétations concernant sa montée en puissance et sa descente aux enfers. A plus.
Ce qui se conçoit complexement s'explique complexement ... (Deux néologismes) ...
JE ne pense pas m'être perdu, mais ptête qu'on m'a pas suivi.
Kormyr est chiant vive Kormyr
Sacré @kormyr, ton univers s'apparente parfois à une forme de labyrinthe spirituel et intriguant, il faut dérouler le fil d'Ariane pour te suivre et ne pas trop s'y perdre. Mais c'est comme çà, c'est le monde de Kormyr. Continue de l'exprimer. En tout cas , la violence au ciné amène souvent un questionnement sur notre société ou parfois sur les intentions discutables d'un réalisateur qui cédera à la facilité. .
Bonjour c'est Kormyr,
Maître de la critique
COmme pour tout seigneur autoproclamé tout honneur auto accordé, je vais faire mon autocritique.
J'ai tenté dans l'approche de ma critique, d'illustrer le tir final de Scarface sur l'assaillant. je m'explique :
Je me suis élevé en haut des marches (du désir), et j'ai fait feu de tout argument su les inconnus, les assaillants, ou l'on ne distingue plus la police (symbole théorique de l'équilibre, le renfort de la construction et la justice ...).
Mon Arme / outil, était mon approche culturelle et mes armes d'assaut en guise de défense (quel oxymore) - je l'ai copié a son auteur, mais j'ai détourné l'argument, pour satisfaire une structuration d'idée. Et, comme Scarface en tant que symbole, "perdu", c'est à cause du manque de ses propres fondations et repères, que je me suis écroulé sous le feu des critiques en contre attaque (cordiales j'entends) par mes frères en site (devrais-je dire In Situ ... Autrement dit, j'aurai gagné la partie, si j'avais comblé ma défense (outil d'assaut dans chacune de mes mains - le clavier) - donc j'aurai gagné si j'avais édifié la validité de mes propres références. Mais Al Pacino, malgré son réflexe sauvage de survie, n'en avais pas plus que moi, et du coup nous fîmes d'échus analogiquement ...
Philosophiquement, qu'est-ce qui aurait pu valider la rationalité de sa norme pour qu'il eu pu survivre en film. Et cette rationalité n'est-elle pas finalement l'espoir qu'un quiproquo entre sa concrétisation d'icone, et l'appropriation inconsciente qu'en a faite le public. Autrement dit deux idées "réplicante", mais de natures fondamentalement différentes, et pourtant erzats se sont accolées l'une a l'autre.
Je suis pas "secte" et encore moins "sciento" : mais OBLIVION - l'histoire d'un clone qui n'est pas "l'origine" - me semble assez bien illustrer le désaccord des déterminismes.
Je crois que l'auteur ne s'appartient déjà plus à l'issu de Scarface. Il a accouché d'un monstre social - qui me mord les entrailles ...
Kormyr le barré (j'entends par là la rature) ...
... ou alors je suis complètement con finalement ... !