À la Mostra de Venise, certains ont froncé les sourcils en apprenant que « Joker », mis en scène par Todd Phillips qui était surtout vu comme un film de bande dessinée, allait être en lice et ce, même si le directeur du festival avait promis quelque chose de beaucoup plus subversif.
Ensuite, le film a reçu des avis mitigés : certains des privilégiés qui ont visionné le film vantent son mérite tandis que d’autres ne cachent pas leurs inquiétudes quant à son contenu et au type d'impact qu'il aura sur la société en général. Quoi qu'il en soit, le film bénéficie désormais d'un grand élan en termes de crédibilité. Pour cause, “Joker” a remporté le prix du Lion d’Or du Meilleur Film de la part du Jury de Venise, devançant ainsi « J’accuse » de Roman Polanski qui est arrivé en deuxième place.
Parmi les autres lauréats, le prix du meilleur réalisateur a été décerné à Roy Andersson grâce à « About Endlessness », Ariane Ascaride a eu la palme de la meilleure actrice pour son rôle dans «Gloria Mundi» tandis que Luca Marinelli était sacré le meilleur acteur grâce à son rôle dans «Martin Eden». La palme du meilleur scénario a été attribué à «No. 7 Cherry Lane ». Un prix spécial du jury a également été remis à Franco Maresco pour «The Mafia Is No Longer What It Used to Be».
« Joker » fera davantage parler de lui dans les semaines à venir, étant donné que le public le découvrira en salles de cinéma le 9 octobre prochain.
Une adaptation BD qui gagne un prix aussi prestigieux, c'est fantastique, dommage que les Oscars snobent ce genre depuis des années, préférant " les films d'auteurs " ! On a peut-être là une idée de la qualité du film mais là encore, tout dépend de l'accueil du public !
Pour ceux qui ont facebook : regardez cette critique très instructive du cinéma Français ...
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Critique de Éric Neuhoff !
il a entièrement raison
Ca me parait important d'amener cet homme dans le débat. D'autant que le site dialogue beaucoup entre les intervenants sur les sujets décisionnaires du Marketing supposé. Du coup on perd de l'essentiel dans la culture intrinsèque du cinéma.